Dans le vignoble de la Côte chalonaise
DIDIER HEUMANN, ANDREAS PAPASAVVAS

Nous avons divisé l’itinéraire en plusieurs sections, pour faciliter la visibilité. Pour chaque tronçon, les cartes donnent l’itinéraire, les pentes trouvées sur l’itinéraire et l’état du parcours. Les itinéraires ont été conçus sur la plateforme “Wikilocs”. Aujourd’hui, il n’est plus nécessaire d’avoir des cartes détaillées dans votre poche ou votre sac. Si vous avez un téléphone mobile ou une tablette, vous pouvez facilement suivre l’itinéraire en direct.
Pour ce parcours, voici le lien:
https://fr.wikiloc.com/itineraires-randonnee/de-chagny-a-givry-jusqua-marcurey-sur-le-chemin-de-compostelle-puis-sur-la-route-jusqua-givry-232096799
Ce n’est évidemment pas le cas pour tous les pèlerins d’être à l’aise avec la lecture des GPS et des cheminements sur un portable, et il y a encore en France de nombreux endroits sans connexion Internet. De ce fait, vous trouverez bientôt sur Amazon un livre qui traite de ce parcours.
Si vous ne voulez que consulter les logements de l’étape, allez directement au bas de la page.
Entre la Côte de Beaune et le Mâconnais s’étend la Côte chalonnaise, un paysage doux de collines, de prairies et de vignes, qui semble respirer un certain équilibre, une mesure toute bourguignonne. Ici, les routes sinueuses mènent de village en village, traversant des vallons où la vigne alterne avec les bosquets et les champs. Moins prestigieuse que ses voisines du nord, la Côte chalonnaise séduit par sa simplicité, sa sincérité et la qualité de ses vins, d’un rapport entre charme et vérité que beaucoup recherchent aujourd’hui. Les rouges, issus du pinot noir, sont souples, fins, délicatement fruités, des vins de partage, faits pour la table. Les blancs, nés du chardonnay, ont souvent une fraîcheur et une franchise admirables, avec des notes de fleurs blanches, d’amande et de miel clair. Ce sont des vins qui parlent juste, sans emphase, fidèles à leur sol calcaire et à leur exposition.
Cinq villages se distinguent tout particulièrement : Bouzeron, seul cru de Bourgogne dédié à l’aligoté ; Rully, élégant et parfumé, dont les blancs rivalisent parfois avec ceux de la Côte de Beaune ; Mercurey, le plus vaste et le plus renommé, offrant des rouges profonds et puissants ; Givry, cher au roi Henri IV, aux tanins fins et au fruit éclatant ; et Montagny, tout en finesse, où le chardonnay s’exprime avec fraîcheur et minéralité. Ces vignobles, inscrits dans le département de la Saône-et-Loire, appartiennent pleinement à la grande famille bourguignonne. Ils en sont même l’une des expressions les plus humaines, moins monumentale que celle des “Grands Crus”, mais tout aussi enracinée
Vous pourriez avoir le sentiment d’avoir parcouru dans son entier un immense vignoble. Pourtant, ce n’est qu’une partie de la vérité. Car la Bourgogne, malgré la notoriété éclatante de ses crus, reste un vignoble de dimensions modestes : environ 30 000 hectares seulement, là où Bordeaux en compte plus de 110 000. Mais quelle intensité dans cette modestie ! Chaque arpent y est comme un joyau ciselé, donnant naissance à des vins dont la renommée dépasse depuis longtemps les frontières françaises. Sa production annuelle, 1,5 million d’hectolitres, soit à peine 3 % de la production nationale, paraît presque dérisoire au regard de son aura universelle. Mais, la Bourgogne reste le domaine le plus onéreux pour les amateurs de grands vins. patience.
Lorsque vous parviendrez à Mercurey, le parcours ne se contente pas de filer droit : il joue avec les reliefs. Le parcours escalade la colline des Touches, s’entrelace un instant avec le GR7, avant de redescendre vers St Martin-sous-Montaigu. Là, il reprend de l’élan, grimpe de nouveau entre forêts et vignes, parfois avec des pourcentages redoutables, puis se laisse glisser vers Russilly. Après cette épreuve, le chemin s’assagit, se transformant en une succession de montagnes russes plus douces, ondulant jusqu’à Moroges. Mais à ce stade de l’étape, même les Amis de Compostelle laissent percer un conseil de sagesse : pourquoi ne pas quitter le tracé après Russilly pour rejoindre la Voie Verte, près de St Désert, au sud de Givry ? Après tout, si l’objectif n’est pas de se lancer un défi mais de simplifier sa route, pourquoi ne pas rejoindre cette piste cyclable déjà dès Mercurey ? On s’épargne ainsi bien des détours et des grimpettes, et l’on se laisse porter vers Givry, où la Voie Verte passe également. Il faut d’ailleurs le dire sans détour : n’imaginez pas que le Chemin de Compostelle corresponde à un tracé historique et médiéval, patiemment foulé depuis des siècles. Absolument pas, ou si rarement. Les organisateurs de ces itinéraires ont avant tout composé avec l’existant : les sentiers balisés, les grandes randonnées déjà tracées. Ici, c’est le GR7 qui dessine l’épine dorsale de l’itinéraire bourguignon. Si vous choisissez de rester fidèle aux collines, ce sera votre aventure, nettement plus exigeante. Mais alors, redoublez d’attention, car il est si facile de s’égarer dans ces chemins capricieux de Bourgogne ou de Franche-Comté, lorsque nul ne vous tient par la main. Pour notre part, nous n’irons pas à Moroges. A Mercurey, nous couperons par les routes, pour rejoindre Givry, où passe la piste cyclable.
Comment les pèlerins planifient-ils leur parcours ? Certains s’imaginent qu’il suffit de suivre le fléchage. Mais vous constaterez à vos dépens que le fléchage est souvent déficient. D’autres utilisent les guides à disposition sur Internet, eux aussi souvent trop élémentaires. D’autres préfèrent le GPS, à condition d’avoir importé sur le téléphone les cartes de Compostelle de la région. En utilisant cette manière d’opérer, si vous êtes un expert de l’utilisation du GPS, vous ne vous perdrez pas, même si parfois le parcours proposé n’est pas exactement le même que celui proposé par les coquilles. Mais, vous arriverez sauf à la fin de l’étape. En la matière, le site qu’on dira officiel est le parcours européen des Chemins de Compostelle (https://camino-europe.eu/). Dans l’étape du jour, nous ne suivrons donc pas l’itinéraire proposé. Le voici pour ceux qui voudraient passer par là.

Avec un GPS, il est encore plus sûr d’utiliser les cartes Wikilocs que nous mettons à disposition, qui décrivent le parcours actuel fléché. Mais tous les pèlerins ne sont pas des experts de ce type de marche, qui pour eux, défigurent l’esprit du chemin. Alors, vous pouvez vous contenter de nous suivre et de nous lire. Chaque embranchement difficile à déchiffrer du parcours, a été signalé, pour vous éviter de vous perdre.
Difficulté du parcours : Le trajet présente des dénivelés raisonnables (+ 250 mètres/-239 mètres), si vous suivez l’itinéraire proposé. Il y a toutefois, deux collines à gravir, celle qui conduit au Domaine de la Folie, puis celle, longue, du Plateau de Tartignats. Si vous suivez le Chemin de Compostelle jusqu’à Moroges, ce sera plus pénible avec des dénivelés plus imposants (+655 mètres/-/534 mètres).

État du parcours : Aujourd’hui, c’est une étape avec nettement plus de goudron que de terre battue :
- Goudron : 13.0 km
- Chemins : 4.9 km
Parfois, pour des raisons de logistique ou de possibilités de logement, ces étapes mélangent des parcours opérés des jours différents, ayant passé plusieurs fois sur sur ces parcours. Dès lors, les ciels, la pluie, ou les saisons peuvent varier. Mais, généralement ce n’est pas le cas, et en fait cela ne change rien à la description du parcours.
Il est très difficile de spécifier avec certitude les pentes des itinéraires, quel que soit le système que vous utilisez.
Pour les “vrais dénivelés”, relisez la notice sur le kilométrage sur la page d’accueil.
Voici un exemple de ce que vous trouverez. Il suffit de prendre en compte la couleur pour comprendre ce qu’elle signifie. Les couleurs claires (bleu et vert) indiquent des pentes modestes de moins de 10%. Les couleurs vives (rouge et brun foncé) présentent des pentes abruptes, le brun dépassant 15%. Les pentes les plus sévères, supérieures à 20-25%, très rarement plus, sont marquées de noir.

Section 1 : En passant par le Domaine de la Folie

Aperçu général des difficultés du parcours : parcours avec parfois des pentes marquées en montée comme en descente.

| Au centre de Chagny, point de flèche ni de borne pour indiquer la direction du Chemin de Compostelle. C’est une absence devenue coutume, comme si le pèlerin devait ici compter sur son intuition plus que sur des marques peintes. Pour ne pas vous égarer, le mieux est de partir de la Maison Lameloise, phare gastronomique et symbole éclatant de la ville, dont la réputation rayonne bien au-delà de la Bourgogne. De là, il vous faudra traverser la vaste et lumineuse place d’Armes, cœur battant de Chagny. |
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| Un peu plus loin, à gauche, la rue de la Loyère s’offre à vous. Elle guide vos pas vers la piste cyclable dont l’élan vous entraîne doucement en direction de la rue de la Boutière, cette artère qui porte le nom administratif de départementale D62. Le ruban gris, bordé de maisons, s’étire devant vous comme une invitation discrète à quitter l’agitation urbaine pour l’horizon des campagnes. |
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| La départementale, imperturbable, vient bientôt croiser la voie de chemin de fer. |
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Au bout de la rue, un carrefour s’ouvre comme une croisée de chemins. Le parcours, fidèle à son fil conducteur, suit ici la piste cyclable qui se détache vers la D219, la rue du Pont de Bouzeron. À cet instant, vous laissez derrière vous le centre-ville, ses pierres anciennes et ses places animées, pour basculer vers des horizons plus apaisés.

| La route, droite et résolue, traverse de nouveau la voie ferrée, puis s’élève au-dessus de la gare. D’en haut, le regard embrasse à la fois les rails qui s’allongent vers le lointain et la silhouette paisible de la petite cité. C’est un passage suspendu, comme une respiration entre deux mondes : celui de l’agitation urbaine et celui de la marche méditative. |
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| Bientôt, c’est le Canal du Centre qui accompagne vos pas. La route longe un instant son cours tranquille avant de le franchir sur le Pont du Bouzeron. La tentation est grande de suivre la piste cyclable qui file sous l’arche, glissant le long des eaux calmes. Mais ce serait un leurre, une fausse route, car le parcours du pèlerin ne suit pas le canal : il s’en écarte, fidèle à son propre tracé. |
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| Après le pont, l’itinéraire prend le nom champêtre du Chemin des Aubépines. Là, enfin, les flèches du Chemin de Compostelle reprennent leur rôle, rassurantes et justes. Sous leur signe, le pèlerin retrouve la certitude de marcher dans la bonne direction. |
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| Peu après, le parcours bifurque sur le Chemin de Nantil, où une coquille mal orientée semble vouloir égarer le marcheur distrait. Pourtant, la voie s’élève doucement, bordée de lotissements impeccablement alignés, avec leurs haies de thuyas taillées comme des murailles vertes. |
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| Au bout de cette rue, le tracé tourne à gauche et rejoint la rue des Croisées. Ici, la coquille, pour une fois correctement orientée, rassure le voyageur : elle brille comme une petite lumière, confirmant la direction choisie. |
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| C’est alors que la pente commence à se faire sentir. La route s’incline, se cabre légèrement, et le souffle du pèlerin s’accorde à l’effort. La route grimpe jusqu’à un carrefour, où elle s‘engage brièvement sur la Route de la Montagne. |
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Bientôt, une surprise attend le voyageur : un anneau désopilant, une sorte de rond-point malicieux où les signes semblent se contredire. La coquille, fidèle mais obstinée, indique de continuer tout droit, tandis qu’un autre balisage, celui du GR, enjoint de tourner à droite. À cet instant, le pèlerin se trouve face à un dilemme : suivre l’appel du symbole ou la rigueur du tracé ?

Bien sûr, c’est à droite qu’il faut aller, dans le sillage des marques rouges et blanches du GR. Pourquoi ? Parce que le Chemin de Compostelle épouse ici le même tracé que le GR76, à de rares exceptions près. Le GR76, chemin de grande randonnée, traverse la Bourgogne en révélant ses collines, ses vignes et ses villages, tout en suivant la vallée de la Saône-et-Loire. Il est le compagnon discret et fidèle du pèlerin, un fil rouge qui mène jusqu’à Cluny, capitale spirituelle dont l’écho résonne encore dans les pierres et les mémoires.

| Dès lors, en suivant le fléchage du GR, le parcours s’élance sur le Chemin du Réservoir, montant à l’assaut du Domaine de la Folie. Le nom seul semble promettre à la marche une aventure, une ascension vers un lieu qui se dérobe encore à la vue, tapi au sommet de la colline. |
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| C’est un joli et large chemin d’herbe qui grimpe avec vigueur dans le sous-bois. Chaque pas s’enfonce dans la verdure, et la pente oblige à lever le souffle comme pour mieux sentir le rythme de la nature environnante. |
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| Les chênes dominent ici, majestueux et robustes, comme des gardiens immobiles. Autour d’eux, les châtaigniers dressent leurs ramures, les érables champêtres ajoutent leurs éclats plus délicats, et une profusion de buissons borde le chemin, dessinant une haie vivante. |
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| Plus haut, la forêt change de visage : les conifères prennent le pouvoir. Les pins, droits et nombreux, colonisent la pente, rejoints parfois par des épicéas qui élancent leurs silhouettes sombres. La nature ici semble chanter à travers la diversité de ses voix, une symphonie végétale où chaque essence trouve sa note. |
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| Encore plus haut, le chemin débouche sur une clairière où trône un réservoir. Sa présence, simple et discrète, marque une halte dans l’ascension. Peu après, au sommet de la colline, apparaît le Domaine de la Folie. Vu de loin, il pourrait passer pour une ferme, mais la vérité est ailleurs : c’est un domaine viticole, car les vignes s’étendent en contrebas du bois. |
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| Ici, la coquille a disparu, remplacée par les seules marques du GR. Ce fait pourrait sembler anodin, mais il ne l’est pas : rares sont ceux qui savent que le Chemin de Compostelle et le GR se confondent presque totalement en ces lieux. Même le petit guide des Amis de Compostelle omet de le préciser. C’est là l’un de ces mystères de la marche, où l’on apprend que suivre un signe, c’est déjà faire confiance à une histoire plus vaste que soi. . |
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| Désormais, il n’y a plus que des pins maigrelets, dressés comme des silhouettes effilées, le long du chemin. La nature se fait plus sauvage, plus dépouillée, comme si l’on quittait la familiarité des bois feuillus pour entrer dans une terre plus âpre, mais habitée d’une beauté austère. |
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| Le chemin longe alors doucement, dans l’herbe, les rangées de pins qui s’étirent comme des sentinelles végétales. Ici, à l’automne, le pèlerin attentif pourrait surprendre le vol lourd des pigeons ramiers, ces palombes qui traversent le ciel en éclats mouvants, tandis que les chasseurs les guettent depuis leurs palombières. |
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| Au bout de la crête, le chemin se rétrécit et amorce une descente régulière. Le paysage change soudain, prenant des allures de steppe, avec ses pelouses sèches où alternent les chênes clairsemés et les conifères. La marche devient plus méditative, comme si la terre elle-même invitait à ralentir pour mieux en goûter l’austère beauté. |
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Plus bas, une trouée dans les sous-bois dévoile une vision lumineuse : les vignobles s’étendent sur le coteau, juste au-dessus de la plaine. Les rangs de ceps, ordonnés comme des lignes d’écriture, dessinent une promesse d’abondance.

Section 2 : Au-dessus de Rully

Aperçu général des difficultés du parcours : parcours avec parfois des pentes marquées en montée après Rully.

| Mais le chemin, désormais étroit, n’a pas fini sa descente. Il s’enfonce dans les broussailles, comme s’il voulait se cacher un instant avant de livrer à nouveau le paysage. Seuls les grands chênes subsistent au-dessus de la végétation dense, portant sur leurs branches l’ombre et la majesté qui protègent le marcheur. |
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| Encore quelques pas dans ces broussailles épaisses, et le paysage se transforme à nouveau. |
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Alors, soudain, la clarté jaillit : le vignoble de Rully apparaît dans toute son ordonnance. Quel contraste saisissant entre le désordre bruissant de la végétation sauvage et la rigueur des rangs de ceps, tracés avec une discipline presque militaire ! On passe de la cacophonie de la broussaille à la partition ordonnée de la vigne, comme si la nature et la culture s’étaient donné rendez-vous dans ce théâtre de collines.

| La vendange bat encore son plein dans le vignoble. Partout, les camionnettes s’alignent le long des routes, prêtes à déposer les vendangeurs dans les rangs serrés et à collecter les lourdes caisses de raisin. Dans le vignoble de Rully, la priorité est donnée au chardonnay blanc, cépage noble qui fait la renommée de ces coteaux. |
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| Le chemin se métamorphose alors en une piste de terre battue, caillouteuse et ferme sous les pas. C’est le Chemin de Branges, qui file droit vers Rully. |
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| Les vendangeurs que vous croisez peut-être lèveront un instant la tête pour saluer votre passage. Mais ne vous y trompez pas : derrière leurs sourires, leur tâche est rude, harassante. La vendange est un travail de peine et de patience, une épreuve répétée chaque année, où le dos se courbe et les mains se tachent, mais où la joie d’une récolte accomplie finit par triompher de la fatigue. |
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| À Rully, l’église, fière et immuable, domine le village. Le parcours y pénètre par la rue de Saint-Jacques, comme un clin d’œil au pèlerinage séculaire auquel il se rattache. |
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| Il s’entrelace ensuite dans les ruelles du village, serpentant jusqu’à la Grande Rue. Les façades de pierre, les volets clos, composent un décor à la fois humble et digne, fidèle à l’âme bourguignonne. e. |
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| Au centre du bourg, s’élève un hôtel-restaurant accueillant, lové à l’ombre d’un petit parc verdoyant. Les arbres, larges et généreux, y déploient leurs ramures comme un dais protecteur, offrant un havre de fraîcheur aux voyageurs et aux habitants. |
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| Ici, le parcours se détourne vers la rue des Buis, où se cache une belle résurgence de la Thalie. Ce petit ruisselet, discret et limpide, jaillit des pierres taillées couvertes de mousse, comme une confidence murmurée par la terre. |
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| Mais il ne reste guère longtemps sur cette rue. Au niveau d’une croix, le parcours s’élance dans une montée au souffle soutenu, gravissant la rue du Murger au Curé vers un petit parc où se dresse une nouvelle croix. La pente est si rude qu’il vous prendra sans doute l’envie de faire halte sur le banc du parc, le temps de reprendre souffle et de contempler les alentours. |
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| Heureusement, l’ascension, aussi sévère soit-elle, demeure brève. La rue s’adoucit ensuite, s’élevant avec une pente plus clémente vers l’église St Laurent. Ce sanctuaire, dominant le village, date du XIIIe siècle. Ses pierres, patinées par le temps, témoignent de nombreuses transformations au fil des âges, reflets de la patience et de la foi des hommes qui l’ont entretenue. |
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| Le parcours prend alors la direction du château, longeant la rue de Chèvremont. |
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| Bientôt, les vignes réapparaissent de l’autre côté du village, rappelant que partout ici, la vigne est souveraine. |
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| La route passe devant une demeure élégante, blottie au cœur d’un rideau d’arbres. Les volets sont clos, l’air de sommeil enveloppe la maison, mais ce n’est pas encore le château de Rully. |
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| Puis soudain, vous entrez dans le domaine du château. Ses murs d’enceinte, peu discrets et soignés, délimitent l’espace avec retenue. Le château, lui, se dérobe en partie derrière un vaste parc. La coquille, ici, indique d’aller droit devant. À quoi bon ? Sans doute à rien, si ce n’est à rappeler sa présence sur un poteau disponible pour épingler le signe. |
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| La route longe alors le château : une véritable forteresse du XIIe siècle, fièrement campée au milieu du vignoble de la Côte chalonnaise. Cette propriété privée invite pourtant ses visiteurs à une magnifique promenade à travers le temps. Le propriétaire des lieux, héritier direct du seigneur de Rully qui fit élever cette demeure il y a plus de huit siècles, ouvre ses portes avec générosité. Et la découverte, bien sûr, s’accompagne d’une dégustation, parfois suivie de l’achat des vins du domaine, mémoire liquide de ces terres d’histoire. |
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| La route descend alors en pente douce vers les belles maisons de pierre du hameau, solides et patinées par le temps, témoins immobiles de générations de vignerons. |
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| Ici, le GR76 refait surface et rejoint le Chemin de Compostelle. Désormais, les deux itinéraires se confondent, et l’on marche en direction du plateau des Tartignats. La présence conjointe des fléchages est un véritable réconfort pour le marcheur : chacun sait combien les coquilles du Chemin peuvent parfois se faire rares ou mal orientées. |
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| Une petite route goudronnée quitte le vignoble pour s’élever patiemment, presque avec douceur, le long des buissons sauvages qui bordent son tracé. La montée est régulière, jamais trop exigeante, mais le paysage, à ce stade, se fait plus austère, dépouillé, presque sans charme. Le marcheur y avance d’un pas plus mécanique que rêveur. |
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| Heureusement, plus haut, les chênes réapparaissent, majestueux, ramenant une note familière et rassurante. Leur frondaison semble annoncer l’approche du plateau. |
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| Au niveau même du plateau, là où enfin le balisage du Chemin de Compostelle et celui du GR76 se rejoignent sans ambiguïté, le goudron s’efface. Il cède sa place à la terre battue, et avec elle, le vignoble renaît. |
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| De part et d’autre d’un large chemin caillouteux, les ceps s’alignent avec une rigueur géométrique, dessinant des rangées infinies. Vous êtes toujours au cœur du vignoble de Rully, cette fois sur le plateau, où les vignes continuent leur règne silencieux. |
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Et pourtant, devant vous se dresse une énigme. C’est plat et vous croyez un instant que le chemin a atteint le plateau des Tartignats. Mais où poursuivre ? À droite ? Tout droit ? Même le petit guide des Amis de Compostelle, parfois précieux, demeure muet face à ce carrefour trompeur. Ici, seuls l’intuition ou la chance guident vos pas. Nous-mêmes avons dû l’aide d’un vigneron bienveillant, qui nous a sorti de l’impasse en nous assurant qu’il fallait continuer tout droit. Vous, désormais, n’aurez plus à hésiter : le chemin du plateau grimpe encore, plus haut, vers la colline.

Section 3 : En transit par Mercurey

Aperçu général des difficultés du parcours : parcours avec parfois des pentes marquées en descente vers Mercurey, puis à plat sur la route.

| Le chemin caillouteux s’élève avec une pente soutenue, gravissant les coteaux tapissés de vignes. Plus haut, il se fait plus intime, frôlant un sous-bois de buissons épais et de grands chênes qui dressent leurs troncs massifs à votre droite, comme des gardiens de pierre et d’ombre. |
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| Puis, soudain, l’itinéraire se brouille. Le balisage indique un arrêt du chemin. Mais un chemin s’échappe vers la gauche, s’enfonçant dans le vignoble. C’est lui qu’il faut prendre, même s’il ne présente aucune indication claire. L’instinct du marcheur, ici, vaut mieux que tout guide. |
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Et voici que vous atteignez le lieu-dit Montmorin. Quel soulagement d’y retrouver, enfin, des marques fiables qui vous redonnent confiance ! La direction du chemin se précise de nouveau. C’est un retour à l’évidence, presque une caresse rassurante.

| Le chemin de Montmorin se révèle alors comme un adorable petit sentier. Il serpente avec grâce, grimpant en pente douce dans le sous-bois sauvage. On croirait qu’il danse, léger, entre les arbres, se jouant de leurs racines et de leurs ombres. |
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| Sous vos pas, le sentier caillouteux prend une autre allure : mousses et lichens s’y accrochent, s’incrustent dans les broussailles, et composent un tableau presque irréel. C’est un décor de conte, un spectacle fantasmagorique où le vert et le gris s’entrelacent dans une harmonie fragile. |
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| Plus haut, les vignes font leur retour, s’imposant au-dessus du chemin, ordonnées et lumineuses. Après l’ombre, la clarté : le vignoble reprend ses droits. |
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| Et bientôt, le sentier quitte définitivement le sous-bois. La lumière jaillit de toutes parts, inondant les ceps qui s’alignent sur le plateau. Peut-être avez-vous atteint, cette fois, le véritable plateau des Tartignats, ce haut lieu où Rully et Mercurey se partagent le royaume des vignes. Mais qui peut l’affirmer avec certitude ? La frontière demeure invisible, mystérieuse, comme un secret jalousement gardé par la terre. |
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| Ici, c’est encore le temps des vendanges. Devant vous, le chemin serpente, sinueux comme un ruban posé sur la terre, et grimpe patiemment jusqu’au sommet de la colline. |
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| Le large chemin se déploie entre vignes et sous-bois. Les marques du parcours, coquilles bleues et bandes rouges et blanches du GR, apparaissent, plaquées sur les troncs de chênes. Ironie du sort : c’est justement ici, où nul ne risquerait de s’égarer, que l’on trouve le balisage le plus généreux, presque envahissant. Comme si la forêt elle-même voulait vous retenir, insistant sur une direction qu’elle n’a pas besoin de donner. |
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| Dans ce vignoble lumineux, la terre battue finit par céder sa place au goudron, signe discret que l’on s’élève vers un autre monde. |
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| La route se raidit alors, montant plus franchement jusqu’au faîte de la colline. Ici, vous avez quitté Rully pour pénétrer dans l’univers des vins de Mercurey. Les ceps changent de nature : au chardonnay lumineux succède le pinot noir, sombre et profond, qui ancre ses racines dans ces pentes séculaires. Chaque vigne semble porter en elle l’ombre d’une cave, la promesse d’un vin charpenté, ardent, que le temps seul adoucira. |
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| Au sommet, une croix de pierre se dresse, immobile et vigilante. Elle veille depuis des siècles sur le vignoble et ses hommes, témoin silencieux des saisons, des labeurs et des prières. Comme un phare, elle domine l’horizon, rappelant que le chemin n’est jamais seulement terrestre. |
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| La route se détache alors de la colline et amorce sa descente vers Mercurey. |
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| La pente est soutenue, parfois proche de 15 %, et plonge au cœur du vignoble. Les ceps s’étagent de part et d’autre, imperturbables, comme pour ralentir la marche du voyageur happé vers le bourg. |
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| Le haut du bourg se révèle dans la pierre. Là, des maisons vigneronnes s’alignent, cossues, sombres et solides. Leurs murs épais semblent porter la mémoire des générations qui y ont vécu. |
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| Bientôt, la route mène aux abords de l’église massive de Notre-Dame de l’Assomption. |
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| Cet édifice, dont l’origine remonte probablement au XIIe siècle, mêle les influences romanes et gothiques, comme une superposition de couches de temps. Une coquille sculptée sur un chapiteau rappelle, sans équivoque, que l’église a longtemps servi de halte sur le chemin de Compostelle. Les pas des pèlerins, d’hier comme d’aujourd’hui, résonnent encore dans ses pierres. |
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| Depuis l’église, la route s’abaisse doucement vers le centre du bourg, rassemblant ses 1 250 habitants. |
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| Mercurey ne se donne pas des allures de cité, mais de village vigneron. C’est une simple enfilade de maisons alignées le long de la départementale. On y trouve cependant un hôtel et un restaurant, oasis bienvenue pour le marcheur en quête d’une halte. Car Mercurey, malgré la notoriété de ses vins, ne vit pas du tourisme : ses commerces sont rares, ses ruelles tranquilles. Les habitants, pour les besoins plus larges, se rendent à Chalon-sur-Saône, grande ville commerçante située à une dizaine de kilomètres seulement. |
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| Comme nous l’avons annoncé en ouverture de ce voyage, il est temps à présent de prendre la direction de Givry, en suivant la route qui se déroule devant nous. Mercurey et Bourgneuf se partagent le territoire, encore que l’appellation de ce dernier, “neuf“, prête à sourire : nul quartier moderne, nulle nouveauté visible à l’horizon, si ce n’est la traversée interminable de ce vieux bourg qui garde les marques du temps plus que celles de l’innovation. |
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| L’œil attentif devinera parfois, au-dessus de la chaussée, des alignements de vignes qui s’étirent comme une frise régulière sur les coteaux, mais le vignoble de Mercurey demeure ici modeste, comme une respiration brève dans l’immensité bourguignonne. |
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| Lorsque l’on quitte peu à peu la banlieue, la route s’allonge, longeant le vignoble comme un ruban tranquille. La circulation, loin d’être oppressante, s’écoule en douceur, et le marcheur, s’il prend soin de ses pas, peut aisément progresser sur la bande herbeuse qui borde la route, trouvant là un terrain plus souple qu’un simple trottoir. Le silence est parfois brisé par le grondement d’un moteur. |
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Section 4 : Sur la route vers Givry

Aperçu général des difficultés du parcours : parcours sans difficulté.

| Trois kilomètres après avoir quitté le centre du bourg, vos pas vous conduisent vers un carrefour, comme une invitation à choisir votre destin de voyageur. Devant vous s’étire encore l’axe menant à Chalon-sur-Saône, avec son appel discret vers une ville plus vaste et animée. Mais il faut bifurquer, quitter la ligne droite de la départementale, pour emprunter celle qui s’infléchit vers Givry. |
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| Au carrefour, la route s’infléchit doucement et conduit vers Germolles. C’est un passage presque inattendu, car soudain s’ouvre devant le voyageur un parc de verdure, vaste clairière ombragée qui semble inviter à la halte. Là, au détour des arbres, une aire de pique-nique accueille les promeneurs, comme une respiration accordée au rythme de la marche. |
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| La traversée du village, en revanche, n’offre à première vue que l’humilité de maisons simples, alignées de part et d’autre de la route, comme autant de témoins d’un temps rural. Certaines demeures portent encore la marque du labeur patient des vignerons : portes basses, celliers discrets, pierres sans faste ni ornement. Ce n’est pas la richesse qui s’y raconte, mais une existence modeste, enracinée dans le travail de la vigne, une sobriété qui garde pourtant sa dignité. |
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| Mais bientôt, un contraste éclatant surgit. À deux pas seulement de la route, dissimulé dans un écrin de feuillages, se révèle le château de Germolles. Cette demeure, sans doute l’une des plus précieuses de Bourgogne, fut bâtie dans la seconde moitié du XIVe siècle et figure parmi les résidences les mieux conservées des ducs. Ses murs, chargés d’histoire, résonnent encore des fastes de la cour, à l’aube de la Renaissance, lorsque la Bourgogne rivalisait en prestige avec les plus grands royaumes. C’est ici que furent reçus princes, dignitaires et hôtes illustres, car les propriétaires étaient fiers de montrer leur demeure, symbole d’autorité et de raffinement. Le château de Germolles demeure aujourd’hui un rare exemple de résidence ducale du XIVe et du premier XVe siècle encore debout, dans une conservation qui émerveille autant qu’elle instruit. Ouvert aux visiteurs, il invite à franchir ses portes comme on franchit un seuil dans le temps, pour retrouver l’éclat d’une époque disparue. |
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| Depuis Germolles, il reste encore trois kilomètres à parcourir avant de rejoindre Givry. Dès les premiers pas, on remarque que les vignes se sont comme effacées, disparues presque par enchantement, comme si le paysage avait voulu ménager une pause, un silence végétal avant la réapparition du vignoble. Le regard se perd alors sur des champs plus nus, des talus verts, des horizons moins marqués, où l’on croit entendre la terre reprendre son souffle. Pour votre bonheur, la circulation n’est pas effrénée sur l’axe. |
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| La route s’étire ensuite, longue et patiente, franchissant un sous-bois aéré. La pente, presque imperceptible, ne pèse en rien sur la marche : elle accompagne au contraire le voyageur d’une douceur égale, comme si la nature avait voulu rendre ce passage aisé, propice à la rêverie. |
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| Puis, soudain, le vignoble de Givry se déploie, comme une scène qu’on aurait préparée derrière un rideau. Les rangs de ceps, ordonnés avec rigueur, viennent occuper l’espace et rappeler que l’on entre ici dans l’un des hauts lieux de la Côte chalonnaise. Encore et toujours, c’est le pinot noir qui règne en maître, souverain discret mais incontesté, donnant aux rouges de Givry leur noblesse, leur caractère ardent et leur élégance nuancée. |
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| Le vignoble s’étend avec grâce, tantôt sur la plaine, tantôt sur les basses collines qui ourlent l’horizon. Ces ondulations douces dessinent un paysage où la vigne semble dialoguer avec la terre, comme une écriture patiente tracée de siècle en siècle par des mains paysannes. |
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| Et puis, au détour d’un dernier virage, Givry apparaît enfin, offert tout entier au regard. Le clocher de son église se dresse au-dessus des toits. Le bourg, lové au creux de ses vignes, invite à la découverte : il se donne peu à peu, dans une vision où se mêlent histoire, vin et mémoire. |
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Section 5 : A Givry, au bout du vignoble de la Côte chalonnaise

Aperçu général des difficultés du parcours : parcours sans aucune difficulté.

| Givry est un magnifique bourg de quelque 3 600 habitants, dont le cœur ancien se déploie dans un tracé presque rectangulaire. Le visiteur y découvre un enchevêtrement de ruelles, bordées de maisons aux façades marquées par le temps, souvent séculaires, qui racontent une histoire de pierres patientes et de générations successives. Le centre-ville se lit comme un parchemin vivant, où se devine encore la vie d’autrefois. |
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| L’hôtel de ville, élevé à la fin du XVIIe siècle, occupe une place singulière puisqu’il s’élève dans l’ancienne porte de la ville, dite Porte de l’Horloge. Avec son allure à la fois sobre et majestueuse, il demeure l’un des plus beaux hôtels de ville de France, témoin de l’équilibre subtil entre rigueur administrative et fierté civique. Tout près se dresse la Halle Ronde, élégante construction du début du XIXe siècle, surmontée d’un campanile. Jadis, cette halle circulaire abritait le marché aux grains, bruissant du commerce paysan. Aujourd’hui, elle s’est métamorphosée en lieu de culture : on y accueille des expositions artistiques. La Halle Ronde devient aussi scène d’événements locaux, comme marchés aux vins, brocantes, ou rencontres festives. |
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| Autour du centre-ville et de ses ruelles serrées, une ceinture routière forme un écrin protecteur, facilitant l’accès tout en préservant la quiétude du bourg. C’est dans cet espace animé que s’organise la grande fête de la Saint-Vincent tournante : le village entier se pare alors de couleurs, de guirlandes et de chants pour honorer ses vignerons. Ce jour-là, la communauté tout entière rend hommage à ceux qui façonnent la terre et le vin, dans une ferveur où se mêlent tradition religieuse, fraternité villageoise et joie populaire. |
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| Enfin, légèrement à l’écart du rectangle central, se dresse l’église St Pierre-et-Paul, silhouette néoclassique dont la sobriété dialogue avec la monumentalité. Sa flèche pyramidale, qui s’élève avec élégance, fut édifiée au XVIIIe siècle ; des remaniements plus récents sont venus compléter l’édifice, sans en briser l’harmonie. |
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Logements officiels sur le parcours de la Suisse et l’Allemagne à Cluny /Le Puy-en-Velay
- Hôtel-restaurant Le Vendangerot, 6 Place Ste Marie, Rully; 03 85 8720 09 ; Hôtel
- Hotellerie du Val d’or, 140 Grande Rue, Mercurey; 03 85 49 23 85 ; Hôtel
- Chez Flo, 14 Rue de l’Amandier, Givry; 06 80 46 95 48 ; Chambre d’hôte
- Au petit pressoir, 15 Avenue de Chalon, Givry; 06 83 21 02 73
Accueils jacquaires (voir introduction)
Airbnb
- Rully (16)
- Mercurey (10)
- Givry (15)
Chaque année, le chemin évolue. Certains hébergements disparaissent, d’autres apparaissent. Il est donc impossible d’en dresser une liste définitive. Celle-ci ne comprend que les logements situés sur l’itinéraire ou à moins d’un kilomètre. Pour des informations plus détaillées, le guide Chemins de Compostelle en Rhône-Alpes, publié par l’Association des Amis de Compostelle, reste la référence. On y trouve aussi les adresses utiles des bars, restaurants et boulangeries qui jalonnent le parcours. Dans cette étape, il ne devrait pas y avoir de grands problèmes pour se loger, du moins si vous optez pour un airbnb. Aujourd’hui, airbnb est devenu une nouvelle référence touristique, que nous ne pouvons ignorer. C’est devenu la source la plus importante de logements dans toutes les régions, même les régions touristiques peu favorisées. Comme vous le savez, les adresses ne sont pas disponibles directement. Il est toujours vivement conseillé de réserver à l’avance. Un lit trouvé au dernier moment est parfois un coup de chance ; mieux vaut ne pas s’y fier tous les jours. Renseignez-vous, lors de vos réservations des possibilités de repas ou de petit déjeuner. A Beaune, les hôtels sont très nombreux.
N’hésitez pas à ajouter des commentaires. C’est souvent ainsi que l’on monte dans la hiérarchie de Google, et que de plus nombreux pèlerins auront accès au site.
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Etape suivante : Etape 18: Givry à St Gengoux-le-National |
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