Il existe plusieurs voies depuis l’Allemagne, la Suisse ou les pays de l’Europe de l’Est pour gagner le Puy-en-Velay,
There are several routes from Germany, Switzerland, or Eastern European countries to reach Le Puy-en-Velay.
Es gibt mehrere Wege von Deutschland, der Schweiz oder den osteuropäischen Ländern nach Le Puy-en-Velay
Via Gebennensis
La voie de référence par la Loire et la Haute-Loire
The reference route through Loire and Haute-Loire
Der Referenzweg durch die Loire und Haute-Loire
Via Adresca/Variante Gillonay
La voie alternative, depuis Gillonay par l’Ardèche
The alternative route, from Gillonay through Ardèche
Der alternative Weg von Gillonay durch die Ardèche
Via Cluny
La Voie de Cluny, par la Franche-Comté et la Bourgogne
The Cluny route, through Franche-Comté and Burgundy
Der Cluny-Weg durch die Franche-Comté und Burgund
Via Gebennensis
Pour les pèlerins germanophones, la Via Gebennensis reste la voie de référence. Il y a une raison évidente à cet état de fait. Il existe dans la collection Outdoor une brochure très bien documentée intitulée : Frankreich , Jakobsweg, Via Gebennensis. Cette brochure contient une description des parcours, en soi pas très utiles, mais les cartes sont bien faites et les renseignements sur les logements validés. Mais voilà c’est en allemand. Comme 80-90% des pèlerins qui empruntent cette voie parlent ou comprennent l’allemand, étant autrichiens, allemands ou suisses allemands, ce n’est pas un problème. Les suisses romands seraient censés le comprendre aussi ! Un logeur sur le chemin nous confirme que sa clientèle est à 80% germanophone, même si, lui, ne parle pas un mot d’allemand. Les francophones, et même les germaniques (certains libellés sont traduits en allemand), peuvent aussi acquérir dans la collection “Chemins de Compostelle en Rhône-Alpes “, le petit livret jaune intitulé ” Chemin de Saint-Jacques de Genève au Puy-en-Velay, par le GR65, Yenne et Chavanay “. Cette collection est la plus complète sur les logements, souvent rares, le long du chemin.
Rarement plus de 15 personnes marchent par jour sur la Via Gebennnesis, mais cela reste la voie la plus utilisée pour gagner le Puy depuis la Suisse. Sur les autres voies, vous vous trouverez sans doute tout seul, ou alors vous trouverez des gens qui partent de leur région, en France, pour rejoindre le Puy. Est-ce qu’un jour, les autres voies qui partent de Suisse, dont la Via Adresca (variante de Gillonay) ou la Via Lugdunum, seront aussi parcourues ? Oui, mais alors seulement si les pèlerins germanophones disposeront dans le futur de guides écrits en allemand pour ces voies.
La Via Gebennensis suit assez longuement le cours du Rhône, plus ou moins près. Dans la première partie, ce sont les collines et les forêts dominant la rivière. C’est surtout le département de la Haute-Savoie que le parcours traverse, marginalement la Savoie et l’Ain. A partir de Yenne, quand le parcours passe par le col du Tournier, il bascule pour plusieurs étapes dans le département de l’Isère. Il se balade alors sur les collines façonnées par le glacier du Rhône et le glacier de l’Isère qui, en avançant et en se retirant, ont créé ici de larges vallées et des moraines où les galets affleurent. Lorsque le parcours rejoint plus loin le Rhône, qui entre temps est allé se baigner à Lyon, près de Chavanay, alors le paysage change du tout au tout. Vous quittez définitivement l’Isère, la plaine et le Rhône pour la Loire, puis la Haute-Loire avec ses hautes collines, ses forêts, voire de petites montagnes et vous vous dirigez progressivement vers les petits puys qui font le charme du Velay. De Genève au Puy, comptez une quinzaine de jours de marche.
For German-speaking pilgrims, the Via Gebennensis remains the reference route. There is an obvious reason for this. In the Outdoor collection, there is a very well-documented brochure titled: France, Camino de Santiago, Via Gebennensis. This brochure contains route descriptions, which are not very useful in themselves, but the maps are well-made, and the accommodation information is reliable. However, it is in German. Since 80-90% of the pilgrims who use this route speak or understand German (they are Austrians, Germans, or Swiss Germans), this is not a problem. The French-speaking Swiss are also supposed to understand it! An accommodation provider along the way confirms that 80% of his clientele is German-speaking, even though he does not speak a word of German. French speakers, and even Germans (some labels are translated into German), can also acquire in the “Chemins de Compostelle en Rhône-Alpes” collection the little yellow booklet titled “Chemin de Saint-Jacques de Genève au Puy-en-Velay, par le GR65, Yenne et Chavanay.” This collection, as mentioned in the general introduction, is the most comprehensive regarding often scarce accommodations along the way.
Rarely do more than 15 people walk per day on the Via Gebennensis, but it remains the most used route to reach Le Puy from Switzerland. On the other routes, you will probably be alone, or you will meet people who start from their region in France to reach Le Puy. Will the other routes starting from Switzerland, such as the Via Adresca (variant of Gillonay) or the Via Lugdunum, be traveled one day? Yes, but only if German-speaking pilgrims will have guides written in German for these routes in the future.
The Via Gebennensis follows the course of the Rhône for quite a long time, more or less closely. In the first part, it is the hills and forests overlooking the river. Mainly, the route crosses the Haute-Savoie department, marginally the Savoie and Ain. From Yenne, when the route crosses the Col du Tournier, it shifts for several stages into the Isère department. It then meanders over the hills shaped by the Rhône glacier and the Isère glacier, which, as they advanced and retreated, created wide valleys and moraines here where pebbles surface. When the route later rejoins the Rhône, which in the meantime has gone to bathe in Lyon, near Chavanay, the landscape changes completely. You leave Isère, the plain, and the Rhône for good, and head into the Loire, then the Haute-Loire with its high hills, forests, even small mountains, and gradually head towards the small volcanoes that charm the Velay. From Geneva to Le Puy, count about fifteen days of walking.
Für deutschsprachige Pilger bleibt der Via Gebennensis der Referenzweg. Dafür gibt es einen offensichtlichen Grund. In der Outdoor-Kollektion gibt es eine sehr gut dokumentierte Broschüre mit dem Titel: Frankreich, Jakobsweg, Via Gebennensis. Diese Broschüre enthält eine Beschreibung der Routen, die an sich nicht sehr nützlich sind, aber die Karten sind gut gemacht und die Informationen über Unterkünfte sind verlässlich. Aber sie ist auf Deutsch. Da 80-90% der Pilger, die diesen Weg benutzen, Deutsch sprechen oder verstehen (sie sind Österreicher, Deutsche oder Deutschschweizer), ist das kein Problem. Die Französischsprachige Schweizer sollten es auch verstehen! Ein Unterkunftsanbieter auf dem Weg bestätigt uns, dass 80% seiner Kunden deutschsprachig sind, auch wenn er selbst kein Wort Deutsch spricht. Französischsprachige, und sogar Germanen (einige Etiketten sind ins Deutsche übersetzt), können auch in der Kollektion „Chemins de Compostelle en Rhône-Alpes“ das kleine gelbe Heft mit dem Titel „Chemin de Saint-Jacques de Genève au Puy-en-Velay, par le GR65, Yenne et Chavanay“ erwerben. Diese Kollektion, wie bereits in der allgemeinen Einführung erwähnt, ist die vollständigste bezüglich der oft seltenen Unterkünfte entlang des Weges.
Selten laufen mehr als 15 Personen pro Tag auf dem Via Gebennensis, aber es bleibt der meistgenutzte Weg nach Le Puy. Auf den anderen Wegen werden Sie wahrscheinlich ganz alleine sein, oder Sie treffen auf Leute, die aus ihrer Region in Frankreich starten, um Le Puy zu erreichen. Werden eines Tages auch die anderen Wege, die aus der Schweiz starten, wie die Via Adresca (Variante von Gillonay) oder die Via Lugdunum, begangen werden? Ja, aber nur, wenn deutschsprachige Pilger in Zukunft deutschsprachige Führer für diese Wege haben.
Der Via Gebennensis folgt ziemlich lange dem Lauf der Rhône, mehr oder weniger nah. Im ersten Teil sind es die Hügel und Wälder, die den Fluss überragen. Vor allem durchquert die Route das Département Haute-Savoie, marginal auch Savoie und Ain. Ab Yenne, wenn die Route den Col du Tournier überquert, wechselt die Route für mehrere Etappen ins Département Isère. Dann verläuft sie über die Hügel, die vom Rhonegletscher und vom Isère Gletscher geformt wurden, die beim Vorrücken und Zurückziehen hier breite Täler und Moränen hinterlassen haben, auf denen die Kieselsteine an die Oberfläche kommen. Wenn der Weg weiter dem Rhône folgt, die sich inzwischen in Lyon gebadet hat, nahe Chavanay, ändert sich die Landschaft völlig. Sie verlassen endgültig die Isère, die Ebene und die Rhône und begeben sich in die Loire, dann in die Haute-Loire mit ihren hohen Hügeln, Wäldern, kleinen Bergen, und nähern sich allmählich den kleinen Vulkankegeln, die den Charme des Velay ausmachen. Von Genf nach Le Puy rechnen Sie mit etwa fünfzehn Tagen Wanderung.
Via Adresca Variante de Gillonay
Sur la Via Gebennensis, quand vous arriverez à Gillonay, peu avant La Côte-St André, vous pouvez quitter la via Gebennensis pour la Via Adresca, près du Château de Montgoutier. La Via Adresca comprend deux branches. Le chemin principal descend vers Arles, où peut rejoindre la Via Tolosana, qui comme son nom l’indique, passe à Toulouse, et rejoint les autres chemins après les Pyrénées. Mais, sur cette voie, on peut partir aussi vers Le-Puy-en-Velay depuis St Péray.
Au niveau des étapes, cette voie n’est pas plus longue que l’autre. Les francophones, et même les germaniques (certains libellés sont traduits en allemand), peuvent aussi acquérir dans la collection ” Chemins de Compostelle en Rhône-Alpes “, le petit livret vert intitulé ” Chemin de Saint-Jacques de Genève au Puy-en-Velay, par St-Antoine-L’Abbaye et St-Agrève”. Cette collection est la plus complète sur les logements, souvent rares, le long du chemin.
Sur cette voie, en quittant l’Isère, vous passerez dans les départements de la Drôme, puis de l’Ardèche, avant de trouver la Haute-Loire près du Puy-en-Velay. Sur ce périple, il y a de petites merveilles, en dehors des paysages. Avez-vous déjà entendu parler de St Antoine-l ’Abbaye, là où est né le mouvement cistercien des Antonins ? L’église, ainsi que celle de Marnans, appartenant au même ordre, sont juste de purs chefs d’œuvre. Et puis, il y a des villages de pierre époustouflants, comme Valencon ou St Front. Il faut bien le dire, et on ne comprend pas pourquoi toutes ces petites merveilles ne font pas partie des circuits touristiques traditionnels. Allez, St Antoine pourrait presque faire pâlir de jalousie Conques, où tout le monde s’entasse.
On the Via Gebennensis, when you reach Gillonay, just before La Côte-St André, you can leave the Via Gebennensis for the Via Adresca, near the Château de Montgoutier. The Via Adresca has two branches. The main path descends towards Arles, where it connects to the Via Tolosana, which, as its name suggests, passes through Toulouse and joins the other routes after the Pyrenees. However, on this route, you can also head towards Le-Puy-en-Velay from St Péray.
In terms of stages, this route is not longer than the other. French speakers, and even Germans (some labels are translated into German), can also acquire in the “Chemins de Compostelle en Rhône-Alpes” collection the little green booklet titled “Chemin de Saint-Jacques de Genève au Puy-en-Velay, par St-Antoine-L’Abbaye et St-Agrève.” This collection is the most comprehensive regarding accommodations, which are often scarce along the way.
On this route, after leaving Isère, you will pass through the Drôme and then Ardèche departments before reaching Haute-Loire near Le-Puy-en-Velay. On this journey, there are little wonders besides the landscapes. Have you ever heard of St Antoine-l’Abbaye, where the Cistercian movement of the Antonines was born? The church, as well as that of Marnans, belonging to the same order, are pure masterpieces. And then there are breathtaking stone villages, like Valençon or St Front. It has to be said, and it’s puzzling why all these little wonders are not part of the traditional tourist circuits. In fact, St Antoine could almost make Conques, where everyone crowds, green with envy.
Auf dem Via Gebennensis, wenn Sie Gillonay erreichen, kurz vor La Côte-St André, können Sie den Via Gebennensis für den Via Adresca verlassen, in der Nähe des Châteaus de Montgoutier. Der Via Adresca hat zwei Zweige. Der Hauptweg führt nach Arles, wo er die Via Tolosana trifft, die, wie der Name schon sagt, durch Toulouse führt und sich nach den Pyrenäen mit den anderen Wegen verbindet. Aber auf diesem Weg kann man auch von St Péray nach Le-Puy-en-Velay gehen.
Von den Etappen her ist diese Route nicht länger als die andere. Französischsprachige und sogar Deutsche (einige Etiketten sind ins Deutsche übersetzt) können auch in der Kollektion „Chemins de Compostelle en Rhône-Alpes“ das kleine grüne Heft mit dem Titel „Chemin de Saint-Jacques de Genève au Puy-en-Velay, par St-Antoine-L’Abbaye et St-Agrève“ erwerben. Diese Kollektion ist die vollständigste in Bezug auf Unterkünfte, die oft rar entlang des Weges sind.
Auf dieser Strecke, nachdem Sie die Isère verlassen haben, passieren Sie die Départements Drôme und dann Ardèche, bevor Sie bei Le-Puy-en-Velay die Haute-Loire erreichen. Auf dieser Reise gibt es neben den Landschaften kleine Wunder. Haben Sie schon einmal von St Antoine-l’Abbaye gehört, wo die Zisterzienserbewegung der Antoniner geboren wurde? Die Kirche, sowie die von Marnans, die dem gleichen Orden angehören, sind wahre Meisterwerke. Und dann gibt es atemberaubende Steindörfer wie Valençon oder St Front. Es muss gesagt werden, und es ist unverständlich, warum all diese kleinen Wunder nicht Teil der traditionellen Touristenrouten sind. Tatsächlich könnte St Antoine fast Conques, wo sich alle drängen, vor Neid erblassen lassen.
La Via Cluny et ses parcours associés/ The Via Cluny and its associated routes/ Der Via Cluny und seine zugehörigen Routen
La Via Cluny n’est que la dernière partie d’une voie plus complexe qui vient du Nord-Est de la France ou de Bâle en Suisse. Mais avant d’arriver à Cluny, il vous faudra traverser la Franche Comté et une partie de la Bourgogne. Ce périple fait partie des parcours qui permettent de gagner Vézelay ou Cluny, depuis l’Allemagne ou le Nord de la France. C’est aussi une quinzaine d’étapes pour arriver depuis Bâle à Cluny.
The Via Cluny is only the last part of a more complex route that comes from the northeast of France or Basel in Switzerland. But before reaching Cluny, you will have to cross the Franche-Comté and part of Burgundy. This journey is part of the routes that allow you to reach Vézelay or Cluny from Germany or northern France. It is also about fifteen stages to get from Basel to Cluny.
Der Via Cluny ist nur der letzte Teil eines komplexeren Weges, der aus dem Nordosten Frankreichs oder aus Basel in der Schweiz kommt. Aber bevor Sie Cluny erreichen, müssen Sie die Franche-Comté und einen Teil Burgunds durchqueren. Diese Reise gehört zu den Routen, die es ermöglichen, von Deutschland oder dem Norden Frankreichs nach Vézelay oder Cluny zu gelangen. Es sind auch etwa fünfzehn Etappen, um von Basel nach Cluny zu gelangen.
Pour ces parcours, les Associations des Amis de Compostelle d’Alsace, de Franche-Comté et de Bourgogne ont édité une brochure intitulée : Le Chemin de St Jacques-de Compostelle/Thann-Cluny-Bâle-Vézelay. Ce livre délivre de nombreuses cartes et surtout les hébergements sur le parcours. Il décrit aussi les parcours, mais ceci n’est pas d’une grande utilité pour les pèlerins. Aucun pèlerin ne sait utiliser ces détails trop complexes. Il lui suffit d’avoir un bon fléchage, ce qui n’est pas toujours le cas sur ces parcours, où de nombreux chemins s’entrecroisent, avec des carrés, des rectangles ou des triangles de plusieurs couleurs. De Thann à Dôle, ce sont 230 km de marche et de Dôle à Cluny 140 kilomètres, soit un périple de 20 étapes de 370 kilomètres.
La partie la plus urbanisée du chemin de Compostelle franc-comtois traverse le Territoire de Belfort. Après une vingtaine de kilomètres, le parcours entre en Haute-Saône où espaces humides, forêts, cultures, plateaux calcaires composent un paysage varié. L’habitat présente les traces des activités humaines, comme l’élevage, la culture, dont celle de la vigne. A remarquer, notamment dans les petites cités comtoises de caractère (Villersexel, Fondremand, Bucey-les-Gy, Gy, Marnay), le patrimoine architectural et paysager préservé et valorisé, les églises au clocher en forme de bulbe, les nombreux lavoirs et fontaines restaurés. Le franchissement de l’Ognon, près de l’abbaye d’Acey, marque l’entrée dans le Jura. Le parcours longe alors le bord Nord-Est du massif de la Serre, puis domine les plaines de la Saône avant d’entrer en Bourgogne et ses vignobles. A noter qu’une bretelle, venant de Bâle, en Suisse, rejoint le chemin principal à Héricourt.
For these routes, the Associations of the Friends of Compostela in Alsace, Franche-Comté, and Burgundy have published a brochure titled: The Way of St. James of Compostela/Thann-Cluny-Basel-Vézelay. This book provides many maps and, most importantly, accommodations along the route. It also describes the routes, but this is not very useful for pilgrims. No pilgrim knows how to use these overly complex details. It is enough to have good signposting, which is not always the case on these routes, where many tracks intersect, marked with squares, rectangles, or triangles of various colors. From Thann to Dole, it is 230 km of walking, and from Dole to Cluny 140 km, making a journey of 20 stages and 370 km.
The most urbanized part of the Camino de Santiago in Franche-Comté crosses the Territoire de Belfort. After about twenty kilometers, the route enters Haute-Saône, where wetlands, forests, crops, and limestone plateaus create a varied landscape. The habitat shows traces of human activities such as livestock and crop farming, including viticulture. Notable are the preserved and enhanced architectural and landscape heritage in small Comtois towns of character (Villersexel, Fondremand, Bucey-les-Gy, Gy, Marnay), the churches with bulb-shaped bell towers, and the numerous restored washhouses and fountains. Crossing the Ognon, near the Acey Abbey, marks the entry into Jura. The route then runs along the northeast edge of the Serre massif, overlooking the Saône plains before entering Burgundy and its vineyards. Note that a spur route from Basel, Switzerland, joins the main path at Héricourt.
Für diese Routen haben die Vereine der Freunde von Compostela im Elsass, in Franche-Comté und in Burgund eine Broschüre mit dem Titel „Le Chemin de St Jacques-de Compostelle/Thann-Cluny-Bâle-Vézelay“ herausgegeben. Dieses Buch bietet viele Karten und vor allem Unterkünfte entlang der Strecke. Es beschreibt auch die Routen, aber das ist für die Pilger nicht sehr nützlich. Kein Pilger weiß, wie man diese übermäßig komplexen Details verwendet. Es reicht aus, eine gute Beschilderung zu haben, was auf diesen Routen nicht immer der Fall ist, wo sich viele Wege mit Quadraten, Rechtecken oder Dreiecken in verschiedenen Farben kreuzen. Von Thann nach Dole sind es 230 km zu Fuß, und von Dole nach Cluny 140 km, was eine Reise von 20 Etappen und 370 km ergibt.
Der urbanisierteste Teil des Jakobswegs in Franche-Comté durchquert das Territoire de Belfort. Nach etwa zwanzig Kilometern tritt die Route in die Haute-Saône ein, wo Feuchtgebiete, Wälder, Felder und Kalksteinplateaus eine abwechslungsreiche Landschaft bilden. Die Bebauung zeigt Spuren menschlicher Aktivitäten wie Viehzucht und Ackerbau, einschließlich Weinbau. Bemerkenswert sind das erhaltene und aufgewertete architektonische und landschaftliche Erbe in kleinen charakteristischen Comtois-Städten (Villersexel, Fondremand, Bucey-les-Gy, Gy, Marnay), die Kirchen mit zwiebelförmigen Glockentürmen und die zahlreichen restaurierten Waschhäuser und Brunnen. Das Überqueren des Ognon, in der Nähe der Abtei von Acey, markiert den Eintritt in das Jura. Die Route verläuft dann entlang des nordöstlichen Randes des Serre-Massivs und überblickt die Ebenen der Saône, bevor sie in das Burgund und seine Weinberge eintritt. Beachten Sie, dass eine Nebenstrecke von Basel in der Schweiz den Hauptweg bei Héricourt erreicht.
La Via Cluny, de Cluny au Puy-en-Velay, est longue de 320 kilomètres, un périple qui peut de faire en 16jours environ. Vous comprenez bien que si vous venez de Bâle par ces parcours, il vous faudra marcher près de 700 kilomètres pour arriver au Puy-en-Velay, avec environ 35 étapes. C’est aussi long que d’aller du Puy-en-Velay à St Jean-Pied-de-Port.
Depuis la Bourgogne, votre voyage commencera à Cluny et sa célèbre abbaye bénédictine. Après un passage par les monts du Beaujolais, vous découvrirez les richesses architecturales de Charlieu puis le côtes roannaises et leurs vignobles. C’est ensuite par la vallée de la Loire puis les Monts du Forez que vous poursuivrez votre périple. Enfin, ce seront les gorges de la Loire qui viendront clore votre randonnée pour rejoindre le Puy-en-Velay.
The Via Cluny, from Cluny to Le Puy-en-Velay, is 320 km long, a journey that can be completed in about 16 days. You understand that if you come from Basel via these routes, you will have to walk nearly 700 km to reach Le Puy-en-Velay, with about 35 stages. This is as long as the journey from Le Puy-en-Velay to St Jean-Pied-de-Port.
From Burgundy, your journey will start in Cluny and its famous Benedictine abbey. After passing through the Beaujolais mountains, you will discover the architectural riches of Charlieu and then the Roannais slopes and their vineyards. You will then continue your journey through the Loire Valley and the Monts du Forez. Finally, the Loire gorges will conclude your hike as you reach Le Puy-en-Velay.
Der Via Cluny, von Cluny nach Le Puy-en-Velay, ist 320 km lang, eine Reise, die in etwa 16 Tagen bewältigt werden kann. Sie verstehen, dass, wenn Sie aus Basel über diese Routen kommen, Sie fast 700 km gehen müssen, um Le Puy-en-Velay zu erreichen, mit etwa 35 Etappen. Das ist so lang wie die Reise von Le Puy-en-Velay nach St Jean-Pied-de-Port
Von Burgund aus beginnt Ihre Reise in Cluny und seiner berühmten Benediktinerabtei. Nach einem Durchgang durch die Berge des Beaujolais entdecken Sie die architektonischen Schätze von Charlieu und dann die Roannaise-Weinberge. Danach setzen Sie Ihre Reise durch das Loire-Tal und dann die Monts du Forez fort. Schließlich werden es die Schluchten der Loire sein, die Ihre Wanderung beenden, um Le Puy-en-Velay zu erreichen.
Balisage du GR65 en France/ Marking of the GR65 in France/ Markierung des GR65 in Frankreich
Il n’est pas nécessaire d’emporter avec soi des cartes détaillées topographiques. Il suffit de suivre le balisage. De Genève à St Jean Pied-de-Port, le parcours est balisé en tant que sentier de grande randonnée, bien qu’il existe quelques variantes. Comme le chemin de Compostelle se confond avec le chemin de Grande Randonnée, la direction est aussi très souvent signalée par les marques rouges et blanches du GR. Ici, c’est facile, vus marchez entièrement sur le GR65 jusqu’à la frontière. Il faut suivre les bandes rouges et blanches, et non les lignes jaunes (certains chemins de tourisme sont balisés en jaune !). Mais cela arrive parfois aussi. Un petit malin qui pour le plaisir aurait modifié la signalisation ou enlevé un panneau. Et vous voilà partis pour un bon détour ou pour redemander la direction à une ferme voisine. Et puis, selon les régions, il y a encore foule d’autres panneaux avec noms de hameaux, de temps de marche approximatifs, destinés à informer les touristes de circuits locaux. On trouve aussi parfois un balisage utilisant la fameuse coquille de Compostelle, jaune sur fond bleu. Il suffit de savoir que la base fermée de la coquille indique la direction correcte. En Espagne, la coquille n’a pas de direction, elle ne fait que vous signaler que vous marchez sur le Chemin de Compostelle. Mais, en France, la coquille a une fâcheuse tendance à disparaître au profit des marques du GR. Le panneau le plus utile sur les GR est le panneau indiquant une fausse direction, avec une croix.
It is not necessary to carry detailed topographical maps. You just need to follow the markings. From Geneva to St. Jean Pied-de-Port, the route is marked as a long-distance hiking trail, although there are a few variations. Since the Way of St. James coincides with the Grande Randonnée trail, the direction is also often indicated by the red and white markings of the GR. Here, it’s easy: you walk entirely on the GR65 until the border. You must follow the red and white stripes, not the yellow lines (some tourist paths are marked in yellow!). But sometimes, it happens that a prankster modifies the signs or removes a panel for fun. And off you go for a good detour or to ask for directions at a nearby farm. Then, depending on the region, there are many other signs with hamlet names and approximate walking times intended to inform tourists about local circuits. Sometimes, you also find markings using the famous Compostela shell, yellow on a blue background. You just need to know that the closed base of the shell indicates the correct direction. In Spain, the shell has no direction; it only indicates that you are walking on the Way of St. James. But in France, the shell tends to disappear in favor of the GR markings. The most useful sign on the GR is the one indicating a false direction, with a cross.
Es ist nicht notwendig, detaillierte topografische Karten mitzunehmen. Es reicht, den Markierungen zu folgen. Von Genf bis nach St. Jean Pied-de-Port ist die Route als Fernwanderweg markiert, obwohl es einige Varianten gibt. Da der Jakobsweg mit dem Fernwanderweg Grande Randonnée zusammenfällt, wird die Richtung oft durch die roten und weißen Markierungen des GR angezeigt. Hier ist es einfach: Sie wandern vollständig auf dem GR65 bis zur Grenze. Sie müssen den roten und weißen Streifen folgen, nicht den gelben Linien (einige Touristenpfade sind gelb markiert!). Manchmal kommt es vor, dass ein Spaßvogel die Schilder verändert oder ein Schild entfernt. Und schon sind Sie auf einem guten Umweg oder müssen bei einem nahegelegenen Bauernhof nach dem Weg fragen. Je nach Region gibt es viele andere Schilder mit Ortsnamen und ungefähren Gehzeiten, die Touristen über lokale Strecken informieren. Manchmal findet man auch Markierungen mit der berühmten Jakobs-Muschel, gelb auf blauem Grund. Sie müssen nur wissen, dass die geschlossene Basis der Muschel die richtige Richtung anzeigt. In Spanien hat die Muschel keine Richtung; sie zeigt nur an, dass Sie auf dem Jakobsweg sind. In Frankreich neigt die Muschel jedoch dazu, zugunsten der GR-Markierungen zu verschwinden. Das nützlichste Schild auf dem GR ist das Schild, das eine falsche Richtung mit einem Kreuz anzeigt.
Aujourd’hui, avec les GPS, il est encore plus facile de trouver son chemin. Mais encore faut-il avoir accès au réseau ! Il y a de nombreuses zones blanches sur le chemin. Cependant, s’il n’y a pas de réseau, on peut aussi utiliser son GPS, à condition d’avoir préalablement importé les cartes du pays. Mais la plupart de ces cartes ne signalent pas les GR. La solution alors est d’utiliser des cartes Wikiloc. Pour toute cette partie du chemin, vous pouvez prendre les cartes Wikiloc que nous avons établies pour ces parcours (le-chemin-de-compostelle.ch).
Nowadays, with GPS, it’s even easier to find your way. But you still need to have network access! There are sometimes dead zones along the way. However, if there’s no network, you can also use your GPS, provided you’ve previously downloaded the country’s maps. The solution then is to use Wikiloc maps. For all this part of the route, you can take the Wikiloc maps we have established for these paths (le-chemin-de-compostelle.ch).
Heutzutage ist es mit GPS noch einfacher, den Weg zu finden. Aber man muss immer noch Zugang zum Netz haben! Manchmal gibt es auf der Strecke Funklöcher. Wenn jedoch kein Netz verfügbar ist, kann man auch sein GPS verwenden, vorausgesetzt, man hat die Landkarten des Landes zuvor importiert. In diesem Fall können Sie die von uns für diese Wege erstellten Wikiloc-Karten verwenden (le-chemin-de-compostelle.ch).
Hébergement et la problématique des Accueils jacquaires/ Unterkünfte und die Problematik der „Accueils Jacquaires“/ Accommodation and the Issue of "Accueils Jacquaires"
Vous devez savoir que les possibilités de logement sur ces voies sont plus restreintes que sur la Via Podiensis ou en Espagne. Une telle liste ne peut être exhaustive. Chaque année, certains établissements ferment, d’autres ouvrent. Il n’existe pas ici la bible des pèlerins qu’est Miam Miam Dodo, si présente sur la plupart des autres parcours vers Santiago. Le seul guide possible est le petit fascicule publié par l’Association Rhône-Alpes des Amis de Saint Jacques, pour ces parcours, que vous trouverez sur Internet.
L’établissement le plus souvent représenté est le gîte, qui offre plus de convivialité et un prix nettement plus abordable. Ces gîtes peuvent ne disposer que d’une seule cuisine. Mais la majorité d’entre eux sert le petit déjeuner, voire le repas. Les chambres d’hôte et les hôtels sont plus appréciés des pèlerins qui ne trouvent guère le repos dans les gîtes, à cause des ronflements intempestifs des dortoirs communs.
Sur la Via Gebennensis et la Via Adresca, l’originalité est dans la présence de très nombreux accueils jacquaires, où les prix sont laissés à la décision du pèlerin. Ces hébergements sont référencés notamment sur internet, via des plateformes spécialisées, ou par des signalisations sur les chemins. De manière générale, les hébergeurs sont évidemment soumis aux obligations qui incombent aux hébergeurs classiques, dont une déclaration en mairie et fiscalisation des revenus tirés de l’activité d’hébergement. Le cas des hébergeurs qui pratiquent le système du Donativo, donc de l’accueil jacquaire, basé sur une participation libre de l’hôte en échange de l’hébergement et du couvert, doit s’analyser de la manière suivante : soit l’hébergeur fournit ses prestations gratuitement ou quasi-gratuitement (si par exemple seule une somme symbolique, sans rapport avec la valeur du service, est suggérée), il n’y a pas lieu d’exiger de l’hébergeur les mêmes obligations que celle pesant sur le secteur de l’hébergement classique, puisqu’on ne peut parler d’activité commerciale ; soit l’hébergeur accueille un pèlerin en échange d’une participation financière, quelle que soit son montant, et dans ce cas celui-ci doit respecter la réglementation et les obligations qui incombent aux hébergements classiques, réglementés par le code du tourisme. Ainsi, l’hébergeur doit faire connaître à l’avance au pèlerin le prix de l’hébergement, effectuer les déclarations en mairie le cas échéant, et déclarer aux administrations fiscales et sociales les revenus tirés de son activité.
Que dit vraiment la loi française ? Rien ou pas grand-chose. Tout reste flou. Il est évident que le monde des accueils jacquaires est devenu un monde de dérives, loin de l’idée généreuse de départ. Voici, ce qu’on savait en 2018. En effet, certaines personnes détournent le principe de l’accueil jacquaire de son sens initial qui est d’offrir l’hospitalité chez l’habitant et à titre gratuit. Ces accueils jacquaires ont pignon sur rue puisqu’ils apparaissent sur les guides de gîtes et chambres d’hôtes. Ils accueillent de plus en plus de pèlerins, touristes, voyageurs, de manière régulière et à titre onéreux. Cette hospitalité a un prix, avec une différenciation de prix à la nuitée avec ou sans petit déjeuner, prix qui n’est bien entendu pas affiché. Mais voilà ! L’accueil jacquaire ne constituant pas une location de chambre d’hôte au sens de l’article L. 324-3 du code du tourisme, n’est soumis à aucune obligation de déclaration en mairie prévue par l’article 324-4 du même code. Il échappe ainsi à tout contrôle. S’agissant normalement d’un accueil occasionnel, à titre gratuit, celui-ci n’est pas soumis aux contraintes de mises aux normes. Il échappe, par ailleurs, à tout régime fiscal. Sans remettre en cause le principe du Donativo, la question se pose s’il ne faudrait pas encadrer davantage l’accueil jacquaire et enrayer le processus d’une concurrence déloyale qui tend à se développer. On comprend. Toute cette affaire est donc une question d’honnêteté, soit du logeur, soit du logé. Pour avoir pratiqué à de nombreuses reprises ce type de logement et en avoir discuté avec les logeurs, dans la plupart des cas, les pèlerins paient l’équivalent de ce qu’ils auraient payé ailleurs dans une chambre d’hôtes. Mais, les logeurs n’ont aucune obligation de vous dire s’ils déclarent ou non l’obole versée par le pèlerin.
Dans leur fascicule sur le parcours, les Amis de Compostelle, signalent que les coordonnées des accueils jacquaires ne doivent pas être communiquées. Nous ne savons pas, à la lecture des documents disponibles sur Internet, la véracité de leur jugement, et de nombreux guides transcendent cette non obligation. Mais nous ne voulons pas faire ombrage à ces Amis de Compostelle, dont nous sommes aussi. Aussi, nous ne communiquerons pas ces adresses, pourtant si utiles, tant l’hébergement est déficient sur ces voies. Vous pouvez bien sûr partir à l’aventure, trouver à vous loger sur place. Mais c’est difficile dans certaines étapes. Sur toutes ces voies, réservez donc à l’avance, car les logements ne sont pas nombreux, et pas toujours ouverts. Et pour ne pas vous mettre dans l’embarras, si vous êtes craintif, achetez la brochure des Amis de Compostelle.
It is important to know that the accommodation options on these routes are more limited than on the Via Podiensis or in Spain. Such a list cannot be exhaustive, as every year some establishments close and others open. Here, there is no “bible” for pilgrims like the “Miam Miam Dodo,” which is so prevalent on most other routes to Santiago. The only possible guide is the small booklet published by the Association Rhône-Alpes des Amis de Saint Jacques for these routes, which you can find online. The most common type of accommodation is the gîte, which offers more conviviality and is significantly more affordable. These gîtes may only have one shared kitchen. However, most of them provide breakfast and sometimes dinner. Bed and breakfasts and hotels are preferred by pilgrims who cannot find rest in the gîtes due to the disruptive snoring in the communal dormitories.
On the Via Gebennensis and the Via Adresca, the peculiarity lies in the presence of numerous “Accueils Jacquaires,” where the price is left to the pilgrim’s discretion. These accommodations are listed notably online, via specialized platforms, or through signage along the routes. Generally, hosts are obviously subject to the obligations incumbent upon traditional hosts, including a declaration to the town hall and the taxation of income derived from the accommodation activity. The case of hosts who practice the “Donativo” system, that is, the “Accueils Jacquaires” based on a voluntary contribution from the guest in exchange for accommodation and food, should be analyzed as follows: either the host provides their services free of charge or almost free of charge (if, for example, only a symbolic amount, unrelated to the value of the service, is suggested), in which case the host is not subject to the same obligations as those imposed on the traditional accommodation sector, as it cannot be considered a commercial activity; or the host accommodates a pilgrim in exchange for a financial contribution, regardless of its amount, and in this case, they must comply with the regulations and obligations applicable to traditional accommodations, regulated by the tourism code. Thus, the host must inform the pilgrim in advance of the accommodation price, make the necessary declarations to the town hall, if applicable, and declare the income from their activity to the tax and social authorities.
What does French law really say? Nothing or not much. Everything remains unclear. It is evident that the world of “Accueils Jacquaires” has become a world of abuses, far from the original generous idea. Here is what was known in 2018: some people misuse the principle of “Accueil Jacquaire,” whose initial meaning was to offer hospitality at the host’s home free of charge. These “Accueils Jacquaires” are well-known, as they appear in guides for gîtes and bed and breakfasts. They increasingly welcome pilgrims, tourists, and travelers regularly and for a fee. This hospitality has a price, with a differentiated price per night with or without breakfast, a price that is, of course, not displayed. But here is the point: since the “Accueil Jacquaire” does not constitute a rental of a guest room within the meaning of Article L. 324-3 of the tourism code, it is not subject to the declaration obligation to the town hall provided by Article 324-4 of the same code. It thus escapes any control. Normally being occasional and free accommodation, it is not subject to regulatory constraints. Moreover, it escapes any tax regime. Without questioning the principle of “Donativo,” the question arises whether the “Accueil Jacquaire” should be more regulated to curb the process of unfair competition that tends to develop. It is clear that this whole affair is a matter of honesty, either from the host or the guest. Having used this type of accommodation many times and having discussed it with the hosts, in most cases, pilgrims pay the equivalent of what they would have paid elsewhere in a bed and breakfast. However, the hosts are under no obligation to tell you whether they declare the donation made by the pilgrim.
In their booklet on the route, the “Amis de Compostelle” note that the contact details of the “Accueils Jacquaires” should not be communicated. From the documents available online, we do not know the accuracy of their judgment, and many guides transcend this non-obligation. But we do not want to overshadow these “Amis de Compostelle,” of which we are also members. Therefore, we will not provide these addresses, which are so useful, given the lack of accommodation on these routes. You can, of course, embark on an adventure and find accommodation on site. But this is difficult in some stages. On all these routes, book in advance, as accommodations are not numerous and not always open. And to avoid any embarrassment, if you are cautious, buy the booklet from the “Amis de Compostelle.”
Es ist wichtig zu wissen, dass die Unterkunftsmöglichkeiten auf diesen Wegen begrenzter sind als auf der Via Podiensis oder in Spanien. Eine solche Liste kann nicht vollständig sein, da jedes Jahr einige Einrichtungen schließen und andere öffnen. Hier gibt es nicht die „Bibel“ der Pilger wie das „Miam Miam Dodo“, das auf den meisten anderen Wegen nach Santiago so präsent ist. Der einzige mögliche Führer ist das kleine Heft, das von der Association Rhône-Alpes des Amis de Saint Jacques für diese Wege veröffentlicht wird und im Internet zu finden ist. Die am häufigsten vertretene Unterkunft ist die Herberge, die mehr Geselligkeit bietet und deutlich erschwinglicher ist. Diese Herbergen haben oft nur eine Gemeinschaftsküche. Die meisten von ihnen bieten jedoch Frühstück und manchmal auch Abendessen an. Gästezimmer und Hotels werden von Pilgern bevorzugt, die in den Herbergen aufgrund des unruhigen Schlafs in den Gemeinschaftsschlafsälen nicht zur Ruhe kommen.
Auf dem Via Gebennensis und dem Via Adresca ist die Besonderheit die Präsenz zahlreicher „Accueils Jacquaires“, bei denen der Preis vom Pilger festgelegt wird. Diese Unterkünfte sind unter anderem im Internet, über spezialisierte Plattformen oder durch Wegweiser entlang der Wege aufgeführt. Im Allgemeinen unterliegen die Gastgeber denselben Verpflichtungen wie klassische Gastgeber, einschließlich einer Meldung bei der Gemeinde und der Versteuerung der Einnahmen aus der Unterkunftstätigkeit. Der Fall der Gastgeber, die das „Donativo“-System anwenden, also die „Accueils Jacquaires“, die auf einer freien Beteiligung des Gastes im Austausch für Unterkunft und Verpflegung basieren, sollte wie folgt analysiert werden: Entweder bietet der Gastgeber seine Dienstleistungen kostenlos oder fast kostenlos an (wenn beispielsweise nur ein symbolischer Betrag vorgeschlagen wird, der in keinem Verhältnis zum Wert der Dienstleistung steht), dann sind die Gastgeber nicht denselben Verpflichtungen unterworfen wie im klassischen Beherbergungssektor, da man nicht von einer kommerziellen Tätigkeit sprechen kann; oder der Gastgeber nimmt einen Pilger im Austausch für eine finanzielle Beteiligung auf, unabhängig von deren Höhe, und in diesem Fall muss er die Vorschriften und Verpflichtungen einhalten, die für klassische Unterkünfte gelten und im Tourismusgesetzbuch geregelt sind. So muss der Gastgeber den Preis der Unterkunft im Voraus bekannt geben, die Meldungen bei der Gemeinde gegebenenfalls durchführen und die Einnahmen aus seiner Tätigkeit den Steuer- und Sozialbehörden melden.
Was sagt das französische Gesetz wirklich? Nichts oder nicht viel. Alles bleibt unklar. Es ist offensichtlich, dass die Welt der „Accueils Jacquaires“ zu einer Welt der Missstände geworden ist, weit entfernt von der ursprünglichen großzügigen Idee. Hier ist, was man 2018 wusste: In der Tat nutzen einige Personen das Prinzip des „Accueil Jacquaire“ aus, dessen ursprünglicher Sinn darin bestand, Gastfreundschaft bei Einheimischen kostenlos anzubieten. Diese „Accueils Jacquaires“ sind bekannt, da sie in den Führern für Herbergen und Gästezimmer erscheinen. Sie nehmen zunehmend Pilger, Touristen und Reisende regelmäßig und gegen Entgelt auf. Diese Gastfreundschaft hat einen Preis, mit einer Preisunterscheidung pro Nacht mit oder ohne Frühstück, wobei der Preis natürlich nicht angezeigt wird. Aber hier ist der Punkt: Da das „Accueil Jacquaire“ nicht als Vermietung eines Gästezimmers im Sinne des Artikels L. 324-3 des Tourismusgesetzbuches gilt, unterliegt es keiner Meldepflicht bei der Gemeinde gemäß Artikel 324-4 desselben Gesetzbuches. Es entzieht sich somit jeder Kontrolle. Da es sich normalerweise um eine gelegentliche, kostenlose Unterkunft handelt, unterliegt es nicht den Normen. Es entzieht sich zudem jedem Steuersystem. Ohne das Prinzip des „Donativo“ in Frage zu stellen, stellt sich die Frage, ob man das „Accueil Jacquaire“ nicht strenger reglementieren und den Prozess eines sich entwickelnden unlauteren Wettbewerbs eindämmen sollte. Es ist klar, dass diese ganze Angelegenheit eine Frage der Ehrlichkeit ist, sei es seitens des Vermieters oder des Gastes. Nach vielfacher Nutzung dieser Art von Unterkunft und Gesprächen mit den Gastgebern zahlen die Pilger in den meisten Fällen den Betrag, den sie anderswo in einem Gästezimmer bezahlt hätten. Die Gastgeber sind jedoch nicht verpflichtet, Ihnen mitzuteilen, ob sie die vom Pilger gezahlte Spende melden oder nicht.
In ihrem Heft über den Weg weisen die „Amis de Compostelle“ darauf hin, dass die Kontaktdaten der „Accueils Jacquaires“ nicht weitergegeben werden sollten. Aus den im Internet verfügbaren Dokumenten wissen wir nicht, wie wahr diese Einschätzung ist, und viele Führer übertreffen diese Nichtverpflichtung. Aber wir wollen die „Amis de Compostelle“, zu denen wir auch gehören, nicht in den Schatten stellen. Daher werden wir diese Adressen, die jedoch so nützlich sind, nicht weitergeben, da die Unterkünfte auf diesen Wegen mangelhaft sind. Sie können natürlich das Abenteuer wagen und vor Ort eine Unterkunft finden. Aber das ist in einigen Etappen schwierig. Auf all diesen Wegen sollten Sie also im Voraus reservieren, da die Unterkünfte nicht zahlreich und nicht immer geöffnet sind. Und um sich nicht in Verlegenheit zu bringen, wenn Sie unsicher sind, kaufen Sie das Heft der „Amis de Compostelle“.
Remarque importante sur le kilométrage/ Important note on the slope variations/ Wichtige Anmerkung zur Kilometerangabe
Il est très difficile de spécifier avec certitude les pentes des itinéraires, quel que soit le système que vous utilisez, montres GPS ou profils cartographiés. Il existe peu de sites sur Internet pouvant être utilisés pour estimer les pentes (trois au maximum). Étant donné que ces programmes sont basés sur une approximation et une moyenne autour du point souhaité, il peut y avoir de grandes variations d’un logiciel à l’autre, en raison de la variation entre deux points (par exemple une dépression suivie d’une bosse très proche). Un exemple ? Sur le GR36, le long de la côte bretonne, l’altitude est rarement supérieure à 50 mètres au-dessus du niveau de la mer, mais l’itinéraire continue de monter et descendre toute la journée. Pour un parcours d’une vingtaine de kilomètres, un logiciel donnera 800 mètres de dénivelé, un autre 300 mètres. Qui dit la vérité ? Pour avoir fait le parcours plusieurs fois, les jambes disent que la différence d’altitude est plus proche de 800 mètres ! Alors, comment procédons-nous ? Nous pouvons compter sur le logiciel, mais nous devons être prudents, faire des moyennes, ignorer les pentes données, mais ne considérer que les altitudes. De là, ce n’est que des mathématiques élémentaires pour en déduire les pentes, en tenant compte de l’altitude et de la distance parcourue entre deux points dont l’altitude est connue. C’est cette façon de faire qui a été utilisée sur ce site. De plus, rétrospectivement, lorsque vous “estimez” l’itinéraire calculé sur la base de la cartographie, vous remarquez que cette façon de faire est assez proche de la vérité du terrain. Lorsque vous marchez souvent, vous avez assez rapidement le degré d’inclinaison dans les yeux, et surtout dans les jambes. Mais il y a plus encore à ce propos. Les programmes qui permettent de calculer les dénivelés manquent de précision pour les parcours relativement plats, ne prenant souvent pas en considération des petites variations inférieures à 2 mètres. Dès lors, et surtout pour les tronçons à moins de 5% de pente, vous aurez le sentiment que c’est presque plat, mais ceci n’est pas toujours correct. Cela peut monter et descendre souvent de manière imperceptible. Mais vos jambes enregistrent tous ces mouvements. Alors, pour être plus près de la réalité, ajoutez de 100 à 200 mètres de dénivelé positif et négatif pour la plupart de ces étapes. C’est ce que vous diront aussi certaines montres GPS qui enregistrent le chemin en continu. Mais ici aussi, le GPS n’est pas la précision d’une montre suisse.
On comprend bien la difficulté de l’exercice. Pour avoir fait plusieurs fois fait l’expérience avec deux GPS différents, donnant aussi l’altimétrie, on peut trouver parfois, une grande variation au niveau de l‘altitude indiquée. Le seul vrai chiffre est celui donné par les courbes de niveau des cartes officielles des états. Mais, cela ne doit gâcher en rien votre plaisir, même si on vous donne des chiffres que l’on dira approximatifs, mais sans doute assez près de la réalité du terrain. Dans les graphiques, il suffit de prendre en compte la couleur pour comprendre ce qu’elle signifie. Les couleurs claires (bleu et vert) indiquent des pentes modestes de moins de 10%. Les couleurs vives (rouge et brun foncé) présentent des pentes abruptes, le brun dépassant 15%. Les pentes les plus sévères, supérieures à 20-25%, très rarement plus, sont marquées de noir.
It is very difficult to specify with certainty the slopes of the routes, no matter what system you are using, GPS watches or mapped profiles. There are few sites on the Internet that can be used to estimate slopes (three at most). Since these programs are based on an approximation and averaging around the desired point, there can be large variations from software to software, due to the variation between two points (e.g. depression followed by a very close bump). An example? On GR36 path, along the Breton coast, the altitude is rarely higher than 50 meters above sea level, but the route continues to climb and descend all day. For a course of about twenty kilometers, a software will give 800 meters of slope variations, another 300 meters. Who is telling the truth? For having done the course several times, the legs say that the difference in altitude is closer to 800 meters! So how do we do it? We can rely on the software, but we have to be careful, take averages, ignore the slopes given, but only consider the elevations. From there, it is only elementary mathematics to deduce the slopes, considering the altitude and the distance traveled between two points whose altitude is known. This is the way of doing things that has been used on this site. Moreover, in retrospect, when you “estimate” the route calculated on the basis of the cartography, you notice that this way of doing things is quite close to the truth on the ground. When you walk often, you quite quickly have the degree of tilt in the eyes, and especially in the legs. But there is more to this. The programs that allow you to calculate height differences lack precision for relatively flat routes, often not considering small variations of less than 2 meters. Therefore, and especially for sections with less than 5% gradient, you will have the feeling that it is almost flat, but this is not always correct. It can slope up and down often imperceptibly. But your legs are registering all of these movements. So, to be closer to reality, add 100 to 200 meters of elevation gain and loss for most of these stages. Some GPS watches that continuously record the path will also tell you the same. But here, too, GPS is not the precision of a Swiss watch.
We understand the difficulty of the exercise. Having made the experiment several times with two different GPS, also giving the altimetry, we can sometimes find a great variation in the level of the indicated altitude. The only true figure is that given by the contour lines of the official maps of the states. But this should not spoil your pleasure in any way, even if you are given figures that will be said to be approximate, but no doubt quite close to the reality on the ground. In the graphics, it is enough to consider the color to understand what it means. Light colors (blue and green) indicate modest slopes of less than 10%. Bright colors (red and dark brown) show steep slopes, with brown exceeding 15%. The most severe slopes, greater than 20-25%, very rarely more, are marked in black.
Es ist äußerst schwierig, die Steigungen der Strecken genau zu bestimmen, unabhängig vom verwendeten System, sei es GPS-Uhren oder kartografierte Profile. Es gibt nur wenige Websites im Internet, die zur Abschätzung der Steigungen verwendet werden können (höchstens drei). Da diese Programme auf einer Näherung und einem Durchschnitt um den gewünschten Punkt basieren, können zwischen verschiedenen Softwareprogrammen große Unterschiede auftreten, aufgrund der Variation zwischen zwei Punkten (zum Beispiel ein Tal gefolgt von einem sehr nahen Hügel). Ein Beispiel? Auf dem GR36 entlang der bretonischen Küste liegt die Höhe selten über 50 Meter über dem Meeresspiegel, aber die Route steigt und fällt den ganzen Tag über. Für eine Strecke von etwa zwanzig Kilometern wird eine Software 800 Meter Höhenunterschied angeben, eine andere 300 Meter. Wer sagt die Wahrheit? Nachdem ich die Strecke mehrmals zurückgelegt habe, sagen meine Beine, dass der Höhenunterschied eher 800 Meter beträgt! Wie gehen wir also vor? Wir können uns auf die Software verlassen, müssen jedoch vorsichtig sein, Durchschnittswerte bilden, die angegebenen Steigungen ignorieren, sondern nur die Höhen berücksichtigen. Von dort aus sind es nur einfache Mathematik, um die Steigungen zu berechnen, unter Berücksichtigung der Höhe und der zurückgelegten Strecke zwischen zwei Punkten, deren Höhe bekannt ist. Dies ist die Vorgehensweise, die auf dieser Website verwendet wurde. Darüber hinaus, im Nachhinein, wenn Sie die auf der Grundlage der Kartierung berechnete Route “schätzen”, werden Sie feststellen, dass diese Methode ziemlich nahe an der Realität des Geländes liegt. Wenn Sie oft gehen, haben Sie schnell ein Gefühl für die Steigung, vor allem in den Beinen. Aber es gibt noch mehr dazu. Programme, die Höhenunterschiede berechnen, sind für relativ flache Strecken ungenau und berücksichtigen oft kleine Variationen unter 2 Metern nicht. Daher und insbesondere für Abschnitte mit weniger als 5% Steigung haben Sie das Gefühl, dass es fast flach ist, was jedoch nicht immer korrekt ist. Es kann oft unmerklich auf und ab gehen. Aber Ihre Beine registrieren all diese Bewegungen. Um also der Realität näher zu kommen, fügen Sie den meisten dieser Etappen 100 bis 200 Höhenmeter positiv und negativ hinzu. Dies wird Ihnen auch manche GPS-Uhren sagen, die den Weg kontinuierlich aufzeichnen. Aber auch hier ist das GPS nicht so präzise wie eine Schweizer Uhr.
Wir verstehen die Schwierigkeit dieser Übung gut. Nachdem wir mehrmals Erfahrungen mit zwei verschiedenen GPS-Geräten gemacht haben, die auch die Höhe anzeigen, können wir manchmal eine große Variation bei der angegebenen Höhe feststellen. Die einzige wirkliche Zahl ist die, die auf den Höhenlinien der offiziellen Karten der Länder angegeben ist. Aber das sollte Ihr Vergnügen nicht trüben, auch wenn Ihnen Zahlen gegeben werden, die als ungefähr, aber wahrscheinlich nahe genug an der Realität des Geländes bezeichnet werden. In den Grafiken reicht es aus, die Farbe zu berücksichtigen, um zu verstehen, was sie bedeutet. Die hellen Farben (Blau und Grün) zeigen moderate Steigungen von weniger als 10% an. Die lebhaften Farben (Rot und Dunkelbraun) zeigen steile Steigungen an, wobei Dunkelbraun 15% überschreitet. Die steilsten Steigungen, über 20-25%, sehr selten mehr, sind schwarz markiert.
Comment utiliser ce site ?
Dans le menu de gauche, vous avez deux entrées :
- Le menu “Compostelle“en haut de menu qui vous indique les divers parcours traités à travers l’Europe
- Le menu principal qui détaille pour chaque parcours majeur, le contenu des étapes, comme ici le Chemin de Compostelle en Suisse.
Wie man diese Website benutzt?
Im linken Menü haben Sie zwei Einträge:
- Das “Compostelle”Menü oben, das die verschiedenen Routen in ganz Europa angibt.
- Das Hauptmenü, das den Inhalt jeder Hauptstrecke detailliert beschreibt, wie zum Beispiel den Jakobsweg in der Schweiz.
Wie man diese Website benutzt?
Im linken Menü haben Sie zwei Einträge:
- Das “Compostelle”Menü oben, das die verschiedenen Routen in ganz Europa angibt.
- Das Hauptmenü, das den Inhalt jeder Hauptstrecke detailliert beschreibt, wie zum Beispiel den Jakobsweg in der Schweiz..