La course avec le TGV
DIDIER HEUMANN, ANDREAS PAPASAVVAS

Nous avons divisé l’itinéraire en plusieurs sections, pour faciliter la visibilité. Pour chaque tronçon, les cartes donnent l’itinéraire, les pentes trouvées sur l’itinéraire et l’état du parcours. Les itinéraires ont été conçus sur la plateforme “Wikilocs”. Aujourd’hui, il n’est plus nécessaire d’avoir des cartes détaillées dans votre poche ou votre sac. Si vous avez un téléphone mobile ou une tablette, vous pouvez facilement suivre l’itinéraire en direct.
Pour ce parcours, voici le lien:
| Ce n’est évidemment pas le cas pour tous les pèlerins d’être à l’aise avec la lecture des GPS et des cheminements sur un portable, et il y a encore de nombreux endroits sans connexion Internet. De ce fait, vous pouvez trouver sur Amazon un livre qui traite de ce parcours.
Si vous ne voulez que consulter les logements de l’étape, allez directement au bas de la page. |
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La ligne à grande vitesse Rhin-Rhône s’inscrit comme une première dans l’histoire ferroviaire française : c’est la toute première ligne de TGV pensée non pas pour rayonner depuis Paris, mais pour relier deux provinces, presque en secret, comme si elle avait réussi à contourner le nombril du monde. Pour une fois, ce n’est pas la capitale qui décide seule de l’axe à suivre, mais bien une volonté d’ouverture vers l’Est, vers la Suisse septentrionale, vers l’Allemagne rhénane, et aussi vers les courants de voyageurs et de marchandises qui montent depuis la Méditerranée jusqu’à l’Alsace. Le projet, ample et ambitieux, se structure en trois ramifications : une branche Est, déjà amorcée ; une branche Ouest, en attente de concrétisation ; et une branche Sud, encore virtuelle.
Mais ce vaste dessein a un prix, et pas seulement en euros. Le coût faramineux du chantier a conduit les décideurs, mus par un pragmatisme froid, à privilégier la réalisation de la branche Est, la plus rentable. Elle fait office de colonne vertébrale, d’épine dorsale, en attendant que le reste du squelette soit assemblé. Il faut dire que les perspectives de coopération économique avec les grands bassins industriels et technologiques d’Allemagne et de Suisse, sont plus que séduisantes. Quant au tourisme… c’est une autre affaire. Qui viendrait ici en train, et pour aller où ? En amont de la ligne, vous êtes encore à 35 kilomètres de Dijon, à 20 kilomètres de Dole, loin de toute centralité vivante. Le TGV fait certes halte à Besançon et à Montbéliard, mais ce ne sont pas des gares centrales : le voyageur en est quitte pour finir son périple à pied, en taxi ou à cheval, à défaut d’un tram ou d’un bus. À croire que les ingénieurs des lignes à grande vitesse, perchés dans leurs tours à Paris, n’ont jamais mis les pieds sur les terres qu’ils quadrillent de leurs tracés autoritaires. Ce projet, comme une promesse inachevée, refait surface régulièrement. Sa première phase s’est achevée en 2011. Depuis, la seconde est annoncée, repoussée, redessinée : elle devrait ajouter quinze kilomètres vers Dijon à l’Ouest, et trente-cinq kilomètres vers Lutterbach à l’Est, aux portes de Mulhouse. La date de mise en chantier avait été fixée à 2014. Reportée. Réévaluée. En 2019, la ministre des Transports, Élisabeth Borne, promet solennellement : la ligne sera terminée d’ici 2028. On sourit. Il est des promesses qui s’effacent avec la bruine. Dans cette attente, quelques trains régionaux assurent malgré tout des liaisons entre Belfort, Vesoul, Montbéliard, Dole et Besançon. Ils existent, certes. Mais ils demeurent invisibles pour le marcheur : jamais une voie ferrée ne vient rompre l’horizon de votre randonnée. Et pour cause. Les concepteurs français du Chemin de Compostelle ont délibérément évité les villes, les bourgs, les lieux de transit. Ils ont dessiné des lignes de fuite solitaires, rurales, intimes. Leur credo semble être celui de l’intégrité du chemin, un pèlerinage d’un seul souffle, sans interruption, sans retour en arrière. Mais les marcheurs du XXIe siècle ne sont pas ceux du Moyen Âge. Nombre d’entre eux découpent leur périple en tronçons, reviennent, recommencent. Et pour eux, le retour au point de départ devient un casse-tête, une épreuve plus difficile parfois que l’étape elle-même. Il faut bien passer quelque part, se frayer un chemin entre les sillons de la modernité. Alors aujourd’hui, entre deux grondements de TGV surgissant comme des bêtes d’acier, vous aurez tout le loisir de méditer sur cette étrange géographie ferroviaire pensée à Paris, appliquée ici, dans une campagne qui semble parfois vidée de son âme. Et pourtant, au-delà des voies et des clôtures, les forêts demeurent. Majestueuses, généreuses, inaltérées. Elles seules résistent encore aux sillons des hommes. Comment les pèlerins planifient-ils leur parcours ? Certains s’imaginent qu’il suffit de suivre le fléchage. Mais vous constaterez à vos dépens que le fléchage est souvent déficient. D’autres utilisent les guides à disposition sur Internet, eux aussi souvent trop élémentaires. D’autres préfèrent le GPS, à condition d’avoir importé sur le téléphone les cartes de Compostelle de la région. En utilisant cette manière d’opérer, si vous êtes un expert de l’utilisation du GPS, vous ne vous perdrez pas, même si parfois le parcours proposé n’est pas exactement le mime que celui proposé par les coquilles. Mais, vous arriverez sauf à la fin de l’étape. En la matière, le site qu’on dira officiel est le parcours européen des Chemins de Compostelle (https://camino-europe.eu/). Dans l’étape du jour, la carte est correcte, mais ce n’est pas toujours le cas. Avec un GPS, il est encore plus sûr d’utiliser les cartes Wikilocs que nous mettons à disposition, qui décrivent le parcours actuel fléché. Mais tous les pèlerins ne sont pas des experts de ce type de marche, qui pour eux, défigurent l’esprit du chemin. Alors, vous pouvez vous contenter de nous suivre et de nous lire. Chaque embranchement difficile à déchiffrer du parcours, a été signalé, pour vous éviter de vous perdre. Difficulté du parcours: Les dénivelés du jour sont très raisonnables (+221 mètres/-308 mètres), ce qui est généralement le cas en Haute-Saône. Rares sont les les pentes à plus de 10% et le parcours ondule gentiment toute la journée.
Parfois, pour des raisons de logistique ou de possibilités de logement, ces étapes mélangent des parcours opérés des jours différents, ayant passé plusieurs fois sur sur ces parcours. Dès lors, les ciels, la pluie, ou les saisons peuvent varier. Mais, généralement ce n’est pas le cas, et en fait cela ne change rien à la description du parcours. Il est très difficile de spécifier avec certitude les pentes des itinéraires, quel que soit le système que vous utilisez. Pour les “vrais dénivelés”, relisez la notice sur le kilométrage sur la page d’accueil. Voici un exemple de ce que vous trouverez. Il suffit de prendre en compte la couleur pour comprendre ce qu’elle signifie. Les couleurs claires (bleu et vert) indiquent des pentes modestes de moins de 10%. Les couleurs vives (rouge et brun foncé) présentent des pentes abruptes, le brun dépassant 15%. Les pentes les plus sévères, supérieures à 20-25%, très rarement plus, sont marquées de noir.
Section 1 : Pour rejoindre Saulnot |
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| Si vous avez passé la nuit à Villers-sur-Saulnot, deux chemins s’offrent à vous pour gagner Saulnot, tout proche, blotti un peu plus haut, comme une promesse au détour du matin. L’itinéraire officiel, régulièrement balisé, prend son élan depuis le cœur du village et s’oriente vers Corcelles. | |
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| En chemin, vous croiserez l’antique métier à ferrer les bœufs, étrange vestige d’un autre âge, instrument de contrainte et de douleur pour les animaux, que l’on rencontre plus volontiers en Haute-Loire qu’ici. | |
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| Très vite, la route vous emporte hors des dernières maisons. L’asphalte s’efface, et avec lui le bruit du monde. Le silence s’installe. | |
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| Sur la droite, un chemin de terre prend le relais. D’abord discret, presque hésitant, comme un murmure dans l’herbe, il affirme peu à peu son tracé et son intention. | |
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| C’est une voie large, paisible, presque pastorale, qui s’élève en douceur à travers les prés. Le regard s’y repose volontiers : des lignes souples, une pente modeste, et là-haut, la colline qui attend, seuil naturel vers un ailleurs plus vaste. | |
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| Plus haut encore, dissimulée derrière un petit bois de feuillus, la montée s’essouffle. Au sommet de la rampe, le village s’offre à la vue, dominé avec calme, tandis qu’un panneau indique Corcelles à 2,4 kilomètres. | |
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| Le chemin se détend alors, reprend son souffle, et s’étire à plat, telle une large avenue de terre battue filant droit vers la ligne de chemin de fer. | |
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Par instants, un TGV surgit dans un fracas fulgurant comme une gifle d’acier et de vent. On l’entend avant de le voir, on le voit avant qu’il ne disparaisse. À peine le temps de lever les yeux.
| La piste se prolonge dans la campagne douce, ponctuée de bosquets discrets. Le pas avance sans effort, porté par la régularité du terrain et la tranquillité des lieux. | |
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Plus loin, l’itinéraire abandonne la direction de Corcelles pour longer le flanc de la colline, passant en tunnel sous la voie ferrée. Aussitôt, le chemin de terre se cabre et commence l’ascension.
| Ici, rien que des prés, sans cultures, peuplés de vaches qui ruminent lentement, indifférentes au passage du marcheur. | |
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| Encore un peu plus loin, le chemin s’achève et rejoint la route reliant Corcelles à Saulnot. Très vite, le parcours s’engouffre dans le village. | |
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Là, plantée au cœur des maisons, l’église majestueuse se dresse comme un grand mirador de pierre rouge, gardienne silencieuse de Saulnot.
| Mais il existe une autre voie, plus directe, plus simple : il suffit de reprendre la route que vous avez empruntée la veille, avant même d’entrer dans Villers-sur-Saulnot. Cette option, d’ailleurs, s’impose naturellement à ceux qui, ayant choisi de ne pas s’arrêter au village, poursuivent directement depuis Chavanne.
Vous revenez donc sur les pas franchis la veille jusqu’au carrefour de Chavanne. |
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| La route pour Saulnot repasse alors sous les entrailles du TGV, dans une cluse d’asphalte qui frôle la modernité sans s’y mêler. | |
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| Puis, sans violence, elle s’élève vers Saulnot en une montée douce et régulière. Ici, les voitures se font rares, et le monde retrouve un rythme lent, propice à la marche. | |
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| Entre les prés parsemés de maigres bosquets et les silhouettes patientes des feuillus, la montée vers Saulnot s’achève sans véritable effort, comme une respiration plus ample. Le paysage, ici, ne s’étale pas avec faste. Il se montre parcimonieux, modeste : quelques sillons de maïs déchirent la terre, solitaires dans un territoire plutôt tourné vers l’élevage et les produits laitiers. La route, après sa lente ascension, arrive au niveau du cimetière. Les croix y veillent, comme des sentinelles de pierre. | |
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| C’est ici que le parcours se détache de la départementale, pour pénétrer dans Saulnot par un accès plus intime. | |
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| Le village s’ouvre alors, de manière progressive, par une succession de vieilles maisons de pierre qui semblent posées là depuis des siècles, à la manière des vieilles âmes qui refusent de quitter leur terre. Le grès, omniprésent, donne une chaleur grave aux murs. Là, dans un carrefour que borde un grand silence, le marcheur retrouve le chemin venu de Corcelles. Ceux qui ont choisi la boucle plus longue rejoignent ici la voie principale. Un lavoir du XVIIIe siècle, tout en grès rose, s’offre aux regards : un berceau de pierre et d’eau, où les gestes anciens semblent encore flotter dans l’air. | |
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| L’église, quant à elle, témoigne d’une histoire morcelée. Reconstruite en 1946, dans l’élan des reconstructions d’après-guerre, elle arbore pourtant un clocher d’origine, tout droit sorti du XVIe siècle. Un doigt levé vers le ciel, fait de grès rose lui aussi, défiant le temps qui passe. | |
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| Le village, étalé comme un récit qu’on ne finit jamais, garde la mémoire de son riche passé minier. Pendant huit siècles, on y a extrait de la houille, du fer, mais aussi du sel gemme. La terre ici fut un ventre nourricier, noir de suie et de labeur, profond comme une archive vivante. | |
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Et si vous avez le goût du pittoresque, voire du légèrement décalé, arrêtez-vous un instant devant le monument aux morts. Surmonté d’un poilu figé dans une posture héroïque, il rend hommage aux disparus de la Grande Guerre. Le granit y tutoie le kitsch, et pourtant, l’émotion demeure.
| À la sortie du village, le parcours abandonne l’axe principal pour s’orienter vers Malval. | |
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| Prudence ici : le GR59, balisé également, croise votre chemin. C’est pour cette raison que vous y verrez parfois aussi le signalement rouge et blanc de ce type d’itinéraire. Mais ce n’est pas lui que vous devez suivre, même si parfois vos pas l’accompagnent. Cherchez la coquille, toujours. C’est elle, cette modeste gravure, qui vous mènera jusqu’à Santiago. En Franche-Comté, les parcours sont nombreux, mais un seul est le vôtre. | |
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Section 2 : D’un village à l’autre entre sous-bois et campagne
Aperçu général des difficultés du parcours : quelques pentes sans difficulté.
| Ici, c’est encore la route. Elle grimpe avec une certaine fermeté le long des dernières maisons du village, comme pour éprouver une dernière fois les mollets avant le replat. | |
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| Au sommet de la butte, un paysage bien connu des marcheurs franc-comtois s’offre à vous : une floraison de triangles, de points et de carrés multicolores, plantés là au gré des itinéraires balisés. Vous devrez composer avec. La coquille de Compostelle est présente, mais elle n’est jamais seule. Ici, les parcours s’entrelacent comme les fils d’un tissu trop serré. | |
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| La Franche-Comté, dans cette partie, est tout en souplesse. Un enchaînement de collines douces, une dentelle de bosquets de feuillus. Le chêne et le hêtre y dominent, accompagnés parfois d’un filet de charmille. Les frênes et les érables sont discrets, tandis que les châtaigniers sont totalement absents, comme tenus à l’écart de ces terres. | |
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| S’ouvre alors une longue route droite, inlassablement droite, qui descend lentement à travers les prés. On devine, par endroits, quelques cultures éparses, comme des tentatives de rompre la monotonie. | |
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| Plus loin, des palissades longent la route, dressées comme une énigme. Elles semblent protéger quelque chose, un trésor ou peut-être un simple terrain vague, mais elles aiguisent la curiosité par leur mutisme. | |
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| Après cet interlude opaque, la route remonte vers Marval. Les chênes, ici, s’organisent en petits bouquets bien découpés dans les prés, comme s’ils s’étaient assemblés volontairement pour orner le paysage. | |
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| Au sommet de la butte, le hameau de Marval se dévoile. | |
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| Quelques grandes fermes, des maisons rares et espacées, comme si le silence ici avait besoin de place. Et puis, sur quelques murs, des panneaux sans appel : ici, on ne veut pas d’éoliennes. Un projet de parc éolien divise et inquiète. Le vent pourrait bien souffler un jour entre ces collines, mais pour l’heure, le sujet reste électrique. | |
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| Le parcours quitte le hameau par la Rue des Granges. Dans les prés, les charolaises lèvent à peine la tête à votre passage. Elles ont vu passer le temps, mais peu de randonneurs. | |
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| La Rue des Granges file longtemps, presque sans fin, le long d’une lisière forestière. Une route sans surprise, bordée de prés. | |
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| Ici, rien ne se passe. La pente est douce, mais la lassitude guette. Certains tronçons en Franche-Comté ont cette monotonie lourde, comme une parenthèse vide entre deux épisodes plus vivants. | |
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| Après deux kilomètres sans relief, la route arrive à Granges-le-Bourg. Elle se redresse légèrement, comme pour signaler que l’entrée au village se mérite encore un peu. | |
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| Le parcours serpente alors dans les rues, mêlant l’ancien et le récent : vieilles maisons de pierre à la présence solide, lotissements modernes aux lignes lisses. | |
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| Jusqu’à ce qu’enfin, vous atteigniez la petite place du village. | |
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Section 3 : Vers la Voie romaine
Aperçu général des difficultés du parcours : parcours sans difficulté.
| Au bout du village, le parcours descend doucement la Rue du Pavé, une rue en pente qui explore les abords plus bas du village. | |
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| En bas, la route atteint une fontaine. Une statue y veille, silhouette féminine figée, peut-être une déesse romaine en villégiature éternelle. Mais l’eau ici n’est pas potable, comme trop souvent désormais. Cette présence sculptée annonce-t-elle la suite du voyage ? Car plus loin, c’est une ancienne voie romaine que le parcours emprunte, comme si l’histoire, en filigrane, guidait encore vos pas. | |
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Le parcours se dirige vers Secenans, juste après avoir franchi le Pont du Rond, où l’eau, discrète, coule presque à l’abri des regards.
| À nouveau, la route serpente. Elle traverse des prés et quelques champs isolés, en direction du Moulin de la Mangue. | |
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| Les maisons sont rares dans cette portion. Ce n’est pas un pays dense ni peuplé. On devine que la vie, ici, se tient à distance, concentrée dans les villages. | |
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| Plus loin, la route effleure les abords du domaine de l’Orangerie. Soudain, les infrastructures deviennent plus imposantes. Trois parkings, vastes, suggèrent qu’en certaines occasions, la quiétude des lieux cède la place aux rassemblements. | |
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| Et pour cause : l’Orangerie, l’étang japonais et la roseraie accueillent mariages, séminaires ou fêtes d’entreprise. | |
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| Depuis ce lieu singulier, la route s’engage à nouveau sous le couvert des feuillus, dans un sous-bois calme qui mène vers Secenans. | |
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| Peu après, elle franchit le ruisseau du Scey, non loin du vieux moulin de pierre de la Mangue à demi dissimulé par la végétation, avant de rejoindre la route départementale D93. | |
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| Secenans est là, tout proche, juste un peu plus loin sur la route. | |
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| Ce petit village est traversé par la D9, un axe routier plus important qui structure cette partie de la région. Au carrefour, se dresse un lavoir massif où l’eau coule, mais toujours pas buvable. | |
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| Ici le parcours s’élève à nouveau. Il quitte bientôt l’axe principal pour grimper sur une petite route secondaire, en direction du village de Mignafans. | |
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| Ici, la pente est soutenue, mais elle reste raisonnable. Rien de trop rude pour les jambes habituées aux collines de Franche-Comté. | |
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La montée est brève, et bientôt, le parcours quitte la route de Mignafans pour emprunter ce qu’on appelle encore la Voie romaine.
| Jules César, dit-on, savait choisir les itinéraires de ses légions. Et il n’aimait ni les détours ni les chemins incertains. Ici, la voie est large, rectiligne, et avance doucement à travers la campagne. Quelques fermes, posées à bonne distance les unes des autres, ponctuent l’espace. | |
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| C’est de la campagne tranquille, douce, sans problème. | |
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| Un peu plus loin, le goudron cède la place à une route de terre battue dans la campagne nue. | |
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| Mais le sol, hélas, est tapissé de pierres cassantes, coupantes parfois, qui font souffrir les pieds, surtout si vos semelles sont déjà fatiguées par les kilomètres. Devant vous, le silence est souvent troublé par le grondement lointain, mais régulier, des TGV. Ils surgissent et disparaissent, impassibles, bien loin de vos préoccupations de marcheur. | |
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| Petit à petit, le chemin passe sous la ligne à grande vitesse. Une présence constante, presque fantomatique, comme un rappel moderne au vieil itinéraire romain. Jules César, en son temps, aurait-il seulement pu imaginer que ses provinces se traverseraient un jour à plus de 300 km/h ? | |
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| De l’autre côté de la voie ferrée, le paysage n’évolue guère. Rien de nouveau sous le soleil. Le chemin commence toutefois à remonter, à peine, à travers un relief toujours modéré. | |
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| Ici, la plaine est si morne, si uniforme, qu’on pourrait croire un instant qu’on a été transporté dans la plaine du Pô. À votre gauche, la départementale D9 file sans charme, sans bruit presque, suivant son propre tracé sans vous concerner. | |
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Section 4 : Dans la campagne franc-comtoise
Aperçu général des difficultés du parcours : quelques pentes peu prononcées.
| Pourtant, tout arrive, même sur les antiques voies romaines. Bien après avoir longé la ligne TGV, le chemin finit par tourner. | |
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| Il plonge alors dans un sous-bois, un de ces petits havres de fraîcheur où les rejets de hêtres s’élancent en masse vers la lumière, comme autant de promesses d’une forêt en devenir. | |
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| Rapidement, le chemin traverse une exploitation forestière à ciel ouvert. Ici, on ne fait pas semblant. Le bois est coupé, trié, empilé. Hêtre, chêne, frêne : chaque essence a trouvé son ordre dans ce chaos organisé. | |
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| Plus loin, le chemin débouche sur le village de Vellechevreux-et-Courbenans. Vous y êtes attendus, ou du moins, annoncés par quelques chiens derrière les grilles. Leurs crocs sont peut-être moins dangereux que leur voix, mais ils ne manqueront pas de vous signaler à tout le quartier. | |
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| Le village, lui, est modeste et paisible. Des maisons paysannes, sans prétention, dont certaines en pierre brute, d’autres vêtues d’un crépi rose qui semble ici être la couleur de la dignité. L’église St Germain, remaniée au fil des siècles, date du XVIIIe siècle. Elle arbore fièrement un clocher comtois, orné de l’horloge qui veille encore sur le temps des vivants. | |
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| Le parcours traverse le village, passant devant un monument aux morts, une fontaine silencieuse, sans doute depuis longtemps, et une Vierge plantée là, dans ses éternels habits bleu et blanc. Il ne manque à cette palette que le rouge, pour faire vibrer les couleurs de la nation. | |
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| À la sortie du village, le parcours s’élance sur la route de Courchaton. | |
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La route descend en pente douce jusqu’à un ancien lavoir communal, un de ces lieux où jadis les femmes lavaient à la main tout en refaisant le monde à voix basse.
| Un peu plus loin, le parcours passe sous la départementale D9. | |
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| Puis, il remonte par la petite route de Courchaton, croise le ruisseau de la Prairie, un filet d’eau modeste mais tenace. | |
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| À partir de là, la route serpente entre prés ouverts et sous-bois frais. | |
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| Mais bientôt, le parcours change d’axe : derrière les rangées de maïs, il quitte la route de Courchaton pour s’élever. Le parcours est bien fléché ici. | |
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| La montée n’a rien d’agressif, à peine un kilomètre, douce comme les prairies qu’elle traverse. Quelques bouquets de chênes et de hêtres rompent l’uniformité. | |
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| Ce qui est nouveau ici, et qui ravira le pèlerin égaré par la jungle des symboles, c’est que la coquille de Compostelle a repris ses droits. Fini les triangles, les carrés, les étoiles jaunes ou rouges : ici, c’est Santiago ou rien. | |
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| Au sommet, la route abandonne sa ligne droite pour tourner sur la droite, rejoignant une route plus ancienne, plus fatiguée aussi. Par bonheur, dans cette étape, les coquilles de Compostelle sont bien orientées, il faut le dire. De part et d’autre, quelques maïs bravent l’herbe des prairies. | |
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| Bientôt, le bitume laisse place à une terre caillouteuse. La campagne s’étire à perte de vue, s’estompant doucement vers les bois. | |
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| Plus haut, un petit bois tente de rompre la monotonie des champs. C’est le retour momentané au goudron, mais pas de celui qu’on aime. Le revêtement est usé, déformé, et la route s’engage sous un petit sous-bois, comme si elle cherchait à se cacher de sa propre misère. | |
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Mais vous n’êtes pas seul. Les vaches vous observent, placides. Ce sont des montbéliardes, évidemment. Montbéliard n’est plus très loin, et ces bêtes sont ici chez elles, comme les pèlerins le sont sur le chemin. Qui a prétendu que les vaches étaient des ouvrières infatigables ? Elles maîtrisent l’art du farniente, couchées dans l’herbe, ruminant avec philosophie.
Section 5 : Le TGV, toujours comme boussole
Aperçu général des difficultés du parcours : parcours sans difficulté.
| Un peu plus loin, une large route de terre battue s’élève doucement sur une petite butte, comme pour ménager un effet de théâtre. Et le décor se dévoile : devant vous, à l’orée d’un bois profond, une grande ferme se dresse, paisible et massive, sentinelle des temps ruraux. | |
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| Le chemin de terre ondule alors vers elle, traçant sa courbe douce entre les prés, comme une caresse portée à la campagne. | |
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| Derrière la ferme, le chemin se fait plus discret, filant à plat dans la forêt. Ici, les arbres reprennent leur empire, et le silence se fait plus épais, presque solennel. Peu après, le chemin rejoint une route modeste, qui mène droit au petit village de Georfans, tout proche. | |
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| Une grande croix, dressée au carrefour, vous regarde passer, muette, mais chargée d’histoires. | |
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| C’est ici que commence une belle et vraie échappée en forêt, une parenthèse, loin des villages, loin des hommes. Le chemin passe bientôt près d’une cabane de chasseurs, vestige d’une activité aussi immobile que discrète. À cet endroit même, un groupe de pèlerins allemands passe, avec chiens en harnais et ânes portant les sacs. Ils viennent de loin, de Leipzig, avaient traversé l’Allemagne, rejoint Strasbourg, et filent vers Santiago, fidèles à leur cadence de vingt-cinq kilomètres par jour. Comme une caravane d’un autre âge. | |
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| Le chemin, large et presque confortable, s’avance alors dans une tranchée droite, creusée dans la forêt comme une barrière anti-feu ou un ancien fossé de guerre. Les arbres, en majorité de vieux feuillus, y dressent leurs silhouettes nobles, hêtres, chênes, frênes. | |
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| Au milieu des grands feuillus vénérables, les pins ne sont pas de la revue. | |
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| Plus loin, le chemin se rétrécit, s’enfonce entre les troncs, mais la forêt, elle, reste grandiose. C’est une nef verte, où la lumière descend en pluie douce, filtrée par les feuillages. Chaque pas devient alors plus silencieux, comme si la nature exigeait de vous le respect d’un sanctuaire. | |
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| Partout, les coquilles de Saint-Jacques sont là, discrètes mais fidèles, plantées sur les troncs, clouées sur les poteaux, pour vous guider dans cette mer de chlorophylle, même si elles sont toujours aussi mal orientées. On dirait qu’ici, dans ce théâtre végétal, on a renoncé aux ronds criards, aux triangles multicolores. On revient à l’essentiel, à la simplicité du symbole. | |
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| Ici, ce n’est que du bonheur d’avancer dans la nature sauvage, solaire. | |
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| La forêt s’éclaircit peu à peu, et sans s’en apercevoir, on débouche sur Villargent. Le village repose là, tranquille, blotti dans la lumière. | |
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| Le chemin longe encore un peu le long du bois, dans les champs cultivés, comme pour lui dire au revoir, puis se glisse doucement vers l’entrée du village. | |
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| À l’entrée, la route enjambe l’un des bras du ruisseau de Beveuge. L’eau file discrètement, presque timide, entre les pierres. | |
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| Un peu plus loin, c’est le ruisseau principal, à l’eau verdâtre, peu engageante. On ne tendrait pas la gourde. Il a l’allure d’un cours d’eau oublié, qui coule par habitude plus que par nécessité. Juste là, au bord, dans un petit parc entretenu, un Christ en croix veille, dressé près d’un oratoire. Une présence qui interroge ou rassure, selon l’humeur du marcheur. | |
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| La route serpente alors dans le village, vire à angle droit, repart, bifurque, jusqu’à trouver la Rue de Magny. | |
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| Puis, la route goudronnée s’éloigne des dernières maisons, longe les fermes, et monte doucement sur la colline. | |
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| Sur le plateau, la route ondule, mollement, dans une campagne paisible. Quelques bouquets d’arbres ponctuent l’horizon, isolés comme des îles. | |
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| Un peu plus loin, le goudron s’efface et le parcours tourne sur la droite sur un chemin de terre qui prend le relais, entre les rangs serrés du maïs. L’odeur verte des tiges écrasées sous la chaleur monte doucement. | |
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| Et soudain, le grondement familier. C’est le train, encore lui, qui rugit quelque part derrière les arbres. Il ne se montre pas encore, mais sa voix se fait entendre, grave, insistante. À certains moments, le bruit est si fort qu’on pourrait croire être à quelques encablures d’un aéroport. On le sait, on va le retrouver. C’est inévitable. | |
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Section 6 : Villersexel, au bout du parcours
Aperçu général des difficultés du parcours : parcours sans difficulté.
| Effectivement, la voie de chemin de fer est là, à portée de pas. Si vous avez un peu de temps devant vous, attendez qu’un train passe. De voir surgir ce monstre d’acier, lancé à toute vitesse, est un moment presque brutal. Il fend l’air dans un souffle puissant, et vous laisse, une seconde après, seul avec le silence retrouvé. Il est déjà loin. Il faut avoir son appareil photo prêt, car tout se joue en quelques instants. | |
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| Depuis la voie, le chemin de terre grimpe en pente douce. Sur la butte, un nouveau décor s’ouvre. On devine le clocher comtois de Villers-La-Ville, posé là, comme une sentinelle au milieu des champs. | |
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| Le chemin ondule à travers les cultures, accompagnant une haie de chênes qui borde les champs comme une vieille colonne vertébrale. | |
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| Un peu plus loin, la montée reprend, le long de la départementale D9, qui déroule son ruban bruyant à quelques mètres. | |
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| Mais bientôt, le chemin se détourne un peu, quitte la bordure de la grande route pour replonger dans un monde plus paisible, un peu à l’intérieur des terres. | |
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Et là, à un carrefour, le doute s’installe. C’est souvent ainsi. Deux directions, peu de certitudes. Le signe discret se trouve au sol, sur un petit chemin de terre parallèle à la route. Et vous ? Quelle voie allez-vous choisir ? Le goudron rassurant ou le chemin herbeux ? Ce genre de décisions se fait souvent à l’intuition. Si, au bout de quelques centaines de mètres, plus rien ne confirme votre choix, il faudra revenir sur vos pas.
Dans ce cas précis, le parcours balisé traverse un peu plus loin la D9, traverse Villers-La-Ville, puis descend vers les abords de Villersexel, tout près de la rivière de l’Ognon. Le plus simple, ici, est donc de choisir le chemin de terre, le long de la départementale. Il vous mène directement à Villersexel, sans faite le détour de Villers-La-Ville. C’est tout près. D’ailleurs, les pèlerins allemands que nous avions croisés un peu plus tôt, ceux-là même avec leurs ânes paisibles et leurs chiens au regard alerte, se sont ici divisés, les uns en direction de Villers-la-Ville, les autres suivant le chemin de terre. Deux options, deux tempéraments : les uns guidés par l’efficacité, les autres par l’appel des hauteurs. Pour notre part, nous avons suivi la variante plus simple, plus directe.
| Quoi qu’il en soit, il faut d’abord longer la route sur le chemin de terre. | |
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| C’est au niveau d’une pseudo tunnel en tôle, que les pèlerins qui suivent le Chemin de Compostelle, traversent la nationale bruyante. | |
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| La portion de chemin longeant la départementale est droite, sans courbe ni mystère. Une longue ligne tendue au cordeau, filant au ras du bitume. La seule contrariété, c’est le bourdonnement ininterrompu des voitures, cette rumeur mécanique qui écrase un peu la solitude du marcheur. | |
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| Peu après, la terre battue s’efface, avalée par l’herbe haute. L’itinéraire devient plus tendre, plus silencieux. On sent sous les pas la respiration de la terre. | |
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| Vous arrivez alors à l’entrée de Villersexel. Mais ne vous attendez pas à voir surgir ici la fameuse coquille. Vous n’êtes plus sur le Chemin de Compostelle. Il vous faut donc franchir la départementale, cet axe moderne, et suivre la bretelle qui se glisse vers Villersexel. C’est la Rue de la Belle Huguette, nom charmant, presque romanesque, qui vous ouvre les portes du bourg. Comme un dernier clin d’œil à une France rurale où chaque nom porte en lui un morceau d’histoire, d’humour ou de tendresse. | |
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| Bientôt, la route s’incline doucement vers le centre. On devine déjà la vie, les vitrines, les volets ouverts, les conversations de café qui glissent jusqu’au trottoir. Mais, la première chose à voir c’est le monument aux morts à l’entrée du bourg. | |
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| Villersexel, c’est un bourg de 1 500 âmes. Suffisamment grand pour qu’on y trouve tous les commerces nécessaires à l’étape, et suffisamment petit pour que chacun s’y salue. | |
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| Le château, édifié à la fin du XIXe siècle, est juché un peu à l’écart sur une hauteur, avec ses allures de conte de fées industrielles. L’église, elle aussi, date de cette époque. Ensemble, ils veillent sur la vallée comme deux témoins d’un autre temps, un peu rêveurs, un peu solennels. | |
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Logements officiels sur le parcours de la Suisse et l’Allemagne à Cluny /Le Puy-en-Velay
- Gîte équestre, 5 Route de Sécenans, Granges-le-Bourg; 03 84 89 90 37 ; Gîte
- Chapeau Chinois, 92 Rue du Chapeau Chinois, Villersexel; 03 84 63 40 60 ; Camping, bungalows
- Château de Villersexel, Villersexel; 03 84 20 51 53/05 77 98 44 84 ; Gîte et chambre d’hôte
- Hôtel La Terrasse, Pont de l’Oignon, Villersexel; 03 84 20 52 11 ; Hôtel
Accueils jacquaires (voir introduction)
- Malval (1)
Airbnb
- Saulnot (1)
- Granges-le-Bourg (2)
- Villersexel (4)
Chaque année, le chemin évolue. Certains hébergements disparaissent, d’autres apparaissent. Il est donc impossible d’en dresser une liste définitive. Celle-ci ne comprend que les logements situés sur l’itinéraire ou à moins d’un kilomètre. Pour des informations plus détaillées, le guide Chemins de Compostelle en Rhône-Alpes, publié par l’Association des Amis de Compostelle, reste la référence. On y trouve aussi les adresses utiles des bars, restaurants et boulangeries qui jalonnent le parcours. Dans cette étape, il ne devrait pas y avoir de grands problèmes pour se loger. Il faut le dire : la région n’est pas touristique. Elle offre d’autres richesses, mais pas l’abondance des infrastructures. Aujourd’hui, airbnb est devenu une nouvelle référence touristique, que nous ne pouvons ignorer. C’est devenu la source la plus importante de logements dans toutes les régions, même les régions touristiques peu favorisées. Comme vous le savez, les adresses ne sont pas disponibles directement. Il est toujours vivement conseillé de réserver à l’avance. Un lit trouvé au dernier moment est parfois un coup de chance ; mieux vaut ne pas s’y fier tous les jours. Renseignez-vous, lors de vos réservations des possibilités de repas ou de petit déjeuner.
N’hésitez pas à ajouter des commentaires. C’est souvent ainsi que l’on monte dans la hiérarchie de Google, et que de plus nombreux pèlerins auront accès au site.
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Etape suivante : Etape 6: De Villersexel à Filain |
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