11: St Julien Molin-Molette à Les Sétoux

De la Loire à la Haute Loire dans les sapinières

 

DIDIER HEUMANN, ANDREAS PAPASAVVAS

Nous avons divisé l’itinéraire en plusieurs sections, pour faciliter la visibilité. Pour chaque tronçon, les cartes donnent l’itinéraire, les pentes trouvées sur l’itinéraire et l’état du GR65. Les itinéraires ont été conçus sur la plateforme “Wikilocs”. Aujourd’hui, il n’est plus nécessaire d’avoir des cartes détaillées dans votre poche ou votre sac. Si vous avez un téléphone mobile ou une tablette, vous pouvez facilement suivre l’itinéraire en direct.

Pour ce parcours, voici le lien:

https://fr.wikiloc.com/itineraires-randonnee/de-st-julien-molin-molette-aux-setoux-par-le-gr65-39842606

Tous les pèlerins ne sont pas forcément à l’aise avec la lecture des GPS ou la navigation sur un portable, d’autant plus qu’il existe encore de nombreuses zones sans connexion Internet. C’est pourquoi, pour faciliter votre voyage, un livre dédié à la Via Gebennensis par la Haute-Loire est disponible sur Amazon. Bien plus qu’un simple guide pratique, cet ouvrage vous accompagne pas à pas, kilomètre après kilomètre, en vous offrant toutes les clés pour une planification sereine et sans mauvaises surprises. Mais au-delà des conseils utiles, il vous plonge dans l’atmosphère enchanteresse du Chemin, capturant la beauté des paysages, la majesté des arbres et l’essence même de cette aventure spirituelle. Seules les images manquent : tout le reste est là pour vous transporter.

En complément, nous avons également publié un second livre qui, avec un peu moins de détails mais toutes les informations essentielles, décrit deux itinéraires possibles pour rejoindre Le Puy-en-Velay depuis Genève. Vous pourrez ainsi choisir entre la Via Gebennensis, qui traverse la Haute-Loire, ou la variante de Gillonnay (Via Adresca), qui se sépare de la Via Gebennensis à La Côte-Saint-André pour emprunter un itinéraire à travers l’Ardèche. À vous de choisir votre parcours.

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Si vous ne voulez que consulter les logements de l’étape, allez directement au bas de la page.

Aujourd’hui, c’est une montée progressive du Département de la Loire au Département de Haute-Loire, où le parcours arrive en fin d’étape. C’est une région recouverte de forêts majestueuses, où les feuillus, tels que les chênes et les hêtres, dominent les premiers kilomètres. Plus haut, ce sont les conifères qui prennent le relais, dessinant une mosaïque végétale riche et variée. N’allez surtout pas imaginer que ces essences d’arbres ont toujours peuplé ces montagnes depuis des temps immémoriaux. Ce que vous voyez aujourd’hui – d’immenses sapinières – résulte d’une évolution complexe et d’une intervention humaine séculaire. Autrefois, ces monts étaient parés de pins robustes, utilisés dans les industries de St Étienne. Avec le recul de l’agriculture, ce sont les pins, les bouleaux et les charmes qui s’installent spontanément, en véritables pionniers. En revanche, les sapins, les épicéas et les hêtres, espèces d’ombre et de couvert, doivent être plantés et protégés. Ces arbres préfèrent la vie en communauté, sous le couvert des forêts, où ils peuvent croître à l’abri des vents et des intempéries. Lorsque la forêt de pins, à la vie relativement brève, commence à dépérir, ce sont les hêtres, les épicéas et les sapins qui prennent le dessus, créant ainsi un écosystème équilibré où chaque espèce trouve sa place. Ici, on a choisi de planter des sapins blancs, des Douglas, des épicéas et des hêtres. Les sapins blancs, avec leur majesté et leur résistance, ont souvent pris le dessus. Pour combien de temps encore ? La nature et le hasard en décideront. La légende veut que les druides romains aient choisi la forêt du Taillard comme sanctuaire sacré. Ce lieu de culte et de mystère a vu ses arbres se transformer en charpentes et en matériaux de construction pour les anciens villages des Monts du Pilat. Le nom “Taillard” pourrait dériver de “fayard”, rappelant que cette forêt fut d’abord une hêtraie avant de devenir une sapinière. En gravissant les pentes ombragées de cette forêt, peut-être imaginerez-vous encore les druides en train de célébrer leurs rites ancestraux parmi les hauts sapins blancs et les imposants Douglas, leurs cimes flirtant avec le ciel.

Durant cette étape souvent pénible mais magnifique, vous aurez aussi l’occasion de découvrir les ouvrages d’art d’une ancienne voie ferrée, vestige d’une époque révolue. Cette ligne de chemin de fer, qui reliait autrefois St Étienne à Annonay, a disparu depuis le milieu du siècle dernier. Ces structures abandonnées ajoutent une touche de nostalgie et de mystère au paysage, rappelant les jours où le train était roi.

Difficulté du parcours : Les dénivelés du jour (+914 mètres/-369 mètres) sur une étape de 25 kilomètres rendent ce parcours exigeant. Deux petits cols sont à franchir, avec des pentes atteignant souvent près de 15%. La première ascension vous mènera au Col du Banchet, suivie d’une descente ardue et caillouteuse vers Bourg-Argental. Depuis Bourg-Argental, le GR65 serpente à travers les forêts en plusieurs paliers, jusqu’au Col de Tracol, avant de redescendre légèrement vers Les Sétoux, marquant la fin de cette étape en Haute-Loire.

État du GR65 : Dans l’étape du jour, les chemins prennent légèrement l’ascendant sur les routes goudronnées :  

  • Goudron : 10.9 km
  • Chemins : 13.1 km

Parfois, pour des raisons de logistique ou de possibilités de logement, ces étapes mélangent des parcours opérés des jours différents, ayant passé plusieurs fois sur ces parcours. Dès lors, les ciels, la pluie, ou les saisons peuvent varier. Mais, généralement ce n’est pas le cas, et en fait cela ne change rien à la description du parcours.

Il est très difficile de spécifier avec certitude les pentes des itinéraires, quel que soit le système que vous utilisez.

Pour les vrais dénivelés, relisez la notice sur le kilométrage sur la page d’accueil.

Section 1 : Il faudra passer le col du Banchet

Aperçu général des difficultés du parcours : pentes difficiles pour sortir de St Julien-Molin-Molette ; puis après le replat du Col du Banchet, la descente est parfois pénible sur les cailloux. 

 

 

Le GR65 quitte le paisible village de St Julien-Molin-Molette par la montée escarpée du Calvaire. Dès les premiers pas, les randonneurs sont confrontés à une pente abrupte dépassant les 15%, rendant ce début de parcours exigeant et éprouvante.

Rapidement, la route s’élève au-dessus du village, offrant une vue imprenable sur les toits dispersés dans la verdure luxuriante du vallon. Niché dans cet écrin de verdure, le village semble se fondre harmonieusement dans le paysage environnant.  
Le GR65 longe alors le mur du Calvaire, un édifice imposant qui suscite admiration et mystère.  
Ce Calvaire, constitué de trois grottes artificielles, abrite les quatorze stations d’un Chemin de croix disposées en un arc de cercle autour de la grotte principale. Les mystères du Rosaire ornent le mur d’enceinte, tandis que de nombreuses statues parsèment la pelouse, créant une atmosphère de recueillement et de contemplation. Cet ensemble, élaboré au cours du siècle dernier, dégage une aura à la fois mystique et sophistiquée.
En quittant les petits anges du sommet du Calvaire, le GR65 plonge rapidement dans la nature sauvage de la haute colline qui domine le village. 
Le chemin, parfois rocailleux, s’élève sèchement à travers des prés qui rappellent davantage la steppe que les pâturages verdoyants. À perte de vue, ces espaces vides sont ponctués çà et là par des érables, des chênes ou des frênes, qui peinent à masquer la rudesse de la pente.
Le charme n’est pas la qualité première de cette colline, où les ronces et les églantiers s’accrochent aux pentes abruptes. Cependant, à mesure que l’on progresse, le paysage s’ouvre et devient moins hostile. La pente, bien que diminuant légèrement, reste exigeante avec des inclinaisons variant entre 10% et 15%. 
L’illusion de sérénité est ici brisée par les ronces et les herbes folles, brûlées par le soleil, qui envahissent à nouveau le chemin, rappelant la lutte incessante entre l’homme et la nature. La beauté de ces paysages est subjective, oscillant entre le charmant et le banal, car votre regard ne peut s’empêcher de comparer les espaces qu’il rencontre. Des prés, vous en avez vu des milliers depuis le départ sur le Chemin de Compostelle. Alors, celui-ci se classe naturellement dans la catégorie sans intérêt.
Dans ces prés sans âme, le chemin monte encore un peu, toujours aussi en pente, avec parfois un arbre solitaire, souvent des frênes, qui ajoutent une touche de poésie à cette ascension monotone. Les pèlerins n’ont pas toujours droit à l’exceptionnel. Il y a aussi des paysages où la banalité est la règle. Mais, quand l’espace est vide et que rien ne s’y passe, le chemin semble s’étirer à l’infini, et chaque pas devient une épreuve de patience et de persévérance, surtout lorsque la pente se fait sentir. 
Puis, à l’horizon, le sommet de la colline se dévoile enfin. Un soulagement palpable se lit sur les visages des pèlerins, heureux d’atteindre ce point culminant. Le paysage, soudain, devient plus attrayant, comme par magie. Les forêts couronnent majestueusement le panorama, et les prés prennent des allures de véritables alpages, évoquant les paysages enchanteurs des montagnes. Le marcheur retrouve alors un souffle nouveau dans cette beauté retrouvée.  
Le chemin s’étire alors, paisible, vers les quelques maisons du hameau de la Balme, nichées au cœur d’un écrin de châtaigniers majestueux. Ces arbres, aux troncs robustes et à la ramure généreuse, semblent veiller avec bienveillance sur ce coin de paradis. En automne, les châtaignes, joufflues comme des joues d’enfant, ponctuent le sol d’éclats brunâtres. Les maisons de pierre, emblèmes de la Haute-Loire, se dressent fièrement, ornées de modestes croix de bois qui témoignent de la foi tranquille de ces hameaux reculés. Ce paysage, à la fois simple et enchanteur, respire la sérénité et invite à la contemplation.  
Tout près de là, le GR65 serpente jusqu’au hameau de Lampony, où la beauté brute des pierres de taille s’impose avec une noblesse austère. Ici, chaque maison raconte une histoire, chaque mur de pierre est un témoin silencieux des générations passées. Chaque pas résonne comme une note dans une symphonie de pierre et de silence.  
Au village, la fontaine, autrefois cœur battant de la vie communautaire, se dresse toujours fièrement, bien que son eau ne coule plus. Ce spectacle, hélas, est devenu courant en France, où les anciennes fontaines se muent peu à peu en vestiges d’un passé révolu. Néanmoins, sa présence continue de rappeler la simplicité et la beauté des gestes d’autrefois, lorsque puiser l’eau était un rituel quotidien.   
Une petite route quitte le village, s’enfonçant dans une descente douce qui croise le ruisseau de Tronçon, niché dans une végétation luxuriante.
La route se mue bientôt en un chemin de terre qui serpente sous l’ombre bienveillante des frênes et des châtaigniers. Ces derniers, probablement multi-centenaires, rivalisent de grandeur et de majesté avec les frênes qui bordent le chemin. La région, riche en ces arbres imposants, n’a pour égale que l’Ardèche voisine en termes de splendeur arboricole. Les châtaigniers, en vieillissant, voient leur majesté croître, surtout lorsqu’ils sont greffés, révélant ainsi toute la magie de leur essence. Ces arbres, d’une beauté saisissante, semblent sortis d’un conte ancien, leurs troncs noueux et leurs branches robustes se dressant comme des sentinelles silencieuses de la nature. 
Puis, les arbres s’effacent et le chemin de terre laisse place à une profusion de cailloux anguleux, formant des amas irréguliers qui rendent la marche plus ardue. Le chemin, parsemé de ces pierres rugueuses, mène finalement à la D503, la route départementale qui serpente à travers la vallée en direction de Bourg-Argental.
Vous atteignez alors le col du Banchet, culminant à 678 mètres d’altitude.

De ce point élevé, le regard plonge sur Bourg-Argental, niché au creux d’un vallon recouvert de forêts denses. Le panorama s’étend à perte de vue, offrant un spectacle à couper le souffle, magnifiant encore la beauté naturelle de ce paysage enchanteur.

En ce lieu enchanteur, où chaque pas semble ouvrir un nouveau chapitre d’un conte pastoral, commence une descente de plus d’un kilomètre vers le bas du vallon. Sur ces pentes, oscillant entre 10% et 15%, le chemin se fait souvent rude et caillouteux. Adieu les galets doux et polis de l’Isère ; ici, ce sont des pierriers de granite et de schistes, petits galets anguleux et cassants, sculptés par des siècles d’érosion. La marche, bien que difficile, est magnifiée par la beauté majestueuse des grands feuillus qui se dressent comme des sentinelles silencieuses, veillant sur les marcheurs. Les rayons du soleil filtrent à peine à travers le feuillage dense, créant un jeu d’ombres et de lumières, un ballet naturel qui hypnotise et apaise.  
En pénétrant plus avant dans cette forêt mixte, une richesse végétale étonnante se dévoile. Les érables, discrets jusqu’alors sur le chemin de Compostelle, apparaissent en nombre, leurs feuilles délicates ajoutant des touches de vert tendre au paysage. Ils sont accompagnés du cortège habituel des frênes, des chênes et des châtaigniers, chacun apportant sa contribution unique à cette symphonie naturelle. Seuls les hêtres et la charmille se font rares, comme des acteurs manquant à l’appel dans cette pièce grandiose.
À mesure que vous vous approchez du bas de la forêt, les conifères prennent le dessus, élevant leur silhouette élancée et élégante vers le ciel. Épicéas et pins rivalisent de beauté, leurs aiguilles vert foncé contrastant avec les tons plus doux des feuillus. Ici, la forêt devient une cathédrale de verdure, où chaque arbre est une colonne vivante, supportant un plafond de branches entrelacées. 

Parmi eux, de grands sapins pectinés se dressent, majestueux et rares sur le chemin de Compostelle, ajoutant une note de grandeur à ce tableau déjà sublime. Leur présence rare et imposante évoque une certaine solennité, une pause presque sacrée dans la marche.

Section 2 : Passage à Bourg-Argental, le gros bourg de la vallée

Aperçu général des difficultés du parcours : pente toujours très marquée dans la descente vers Bourg-Argental ; puis ce sont les vacances dans le fond de la vallée. 

 

À l’extrémité de la forêt, les conifères ont presque disparu, cédant la place aux majestueux feuillus qui forment des haies ombragées, ponctuées de clairières où la lumière joue à cache-cache avec les feuilles. 
Le chemin s’échappe alors des bois, offrant une vue dégagée sur les prés verdoyants, où les fleurs sauvages ajoutent des touches de couleur vive à l’horizon pastoral.
En descendant à travers les prés, la silhouette imposante de la montagne se dessine devant vous, avec l’immense forêt de Tallard sur ses flancs, où serpente le GR65. En contrebas du vallon, le village de Bourg-Argental émerge, pittoresque et serein.
En quittant les prés, le chemin rejoint une petite route qui serpente jusqu’à la départementale dans la vallée. Cette transition entre la nature sauvage et la route rappelle la fusion harmonieuse entre l’homme et la nature.  

Après un rond-point marqué d’une petite croix, le GR65 fait quelques pas sur la départementale, avant de la traverser rapidement pour descendre vers le grand camping de Bourg-Argental, situé au bord de la rivière. Depuis le camping, il faut parcourir environ deux kilomètres pour rejoindre le centre-ville, une promenade agréable le long de la rivière, offrant une immersion totale dans la tranquillité des bois.

Le GR65 traverse la Déôme dans une végétation luxuriante, offrant un spectacle de verdure éblouissant. Cette belle et modeste rivière, qui prend naissance au Col du Tracol, s’écoule gracieusement à travers la vallée vers Annonay, avant de se jeter dans l’Ardèche, puis dans le Rhône, poursuivant ainsi son éternelle danse aquatique.  
Un sentier serpente entre clairières ensoleillées et sous-bois ombragés, où les feuillus règnent en maîtres. Des peupliers élancés côtoient des chênes robustes, des charmes délicats, et des châtaigniers majestueux. Cependant, ce sont surtout les érables, avec leurs feuilles aux mille nuances, qui dominent le paysage et annoncent la richesse des étapes à venir.
Ici, la promenade se fait revigorante et paisible, le sentier courant joyeusement à travers l’herbe tendre le long de la rivière. Chaque pas semble une invitation à la sérénité, au cœur de cette nature bucolique et préservée.  
Plus loin, un pont pittoresque invite les promeneurs à découvrir une partie du bourg, un lien entre la nature sauvage et la civilisation.
Toutefois, le GR65, fidèle à son itinéraire singulier, évite la rivière en empruntant des escaliers de bois. Ces marches mènent les randonneurs vers un autre chemin, plus large, surplombant la scène, offrant une vue imprenable sur le vallon verdoyant.
Ici, dans ce sous-bois accueillant, les frênes et les érables déploient leur imagination pour tisser une alchimie d’ombre et de lumière. Ils rivalisent de magnificence, chacun s’efforçant de toucher les cieux avec leurs branches élancées. Sous ces géants majestueux, les promeneurs ne sont que des petits poucets, perdus dans un monde enchanté.
Un plus large chemin longe alors un haut mur. Non, il ne s’agit pas des remparts d’une forteresse oubliée, mais d’un simple mur de soutènement de l’ancienne ligne de chemin de fer, vestige d’un autre temps. Puis, le sentier quitte le sous-bois et sa végétation dense, s’ouvrant à de nouveaux horizons.  
Une route apparaît bientôt, menant à l’ancienne gare. Paradoxe du passé, ce quartier porte encore le nom de La Gare, bien que plus aucun train ne s’y arrête depuis le milieu du siècle dernier. Les grands penseurs de l’administration parisienne avaient alors décidé de raser près de la moitié des lignes du réseau ferroviaire français, croyant naïvement qu’un train de Paris à Marseille et un autre pour Bordeaux suffiraient à combler les besoins de toute la nation. Ici, pourtant, passait une ligne vitale reliant deux grandes villes : St Étienne (500’000 habitants dans l’aire urbaine) et Annonay (50’000 habitants dans l’aire urbaine). Imaginer aujourd’hui le voyage en transports publics de Bourg-Argental à Saint-Étienne revient à un périple lunaire. Mieux vaut entreprendre le voyage à pied ou à cheval. On comprend alors la misère et la grogne des régions défavorisées de France, où la voiture est souvent le seul moyen de se déplacer.  
Une route descend alors vers le bourg, serpentant doucement à travers le paysage.  

Sur les bords de cette route, quelques vestiges d’anciennes usines se dressent encore, fantômes silencieux d’une époque révolue où la région était un foyer d’industrie florissante, notamment dans le domaine des textiles.

La route traverse une fois de plus la Déôme, qui danse joyeusement sur les pierres, avant de pénétrer dans les faubourgs de Bourg-Argental.  
Vous atteindrez rapidement le centre de ce bourg de 3’000 âmes. Il doit son nom à la rivière Argental, qui le traverse en murmurant. Ce sont surtout des maisons grises et cossues, bâties en pierre de taille, qui dominent ici, témoignant de la robustesse et de l’élégance architecturale du passé.   
De l’église sobre de St André, il ne reste d’ancien que le portail roman du XIIe siècle, une porte vers l’histoire qui s’ouvre sur des siècles de dévotion et de tradition.  
Le GR65 traverse le bourg, partageant ici son chemin avec le GR42, un autre sentier de grande randonnée qui relie St Étienne à l’Ardèche.   
À la sortie du bourg, la route franchit l’Argental, dissimulé dans les hautes herbes, avant que ce dernier ne se jette tout près dans la Déôme.  

Autrefois, le GR65 suivait une route assez fréquentée, la départementale de la vallée. Désormais, il s’échappe dans l’herbe, longeant paisiblement la Déôme, loin du bruit et de l’agitation.

Section 3 : Dans les sous-bois au-dessus de Bourg-Argental

Aperçu général des difficultés du parcours : les pentes sont souvent assez rudes pour rejoindre l’ancienne voie de chemin de fer près de Bandol ; puis trajet sans problème sur l’ancienne voie de chemin de fer.  

 

 

Après avoir longé brièvement les rives murmurantes de la Déôme, le chemin traverse la rivière qui se déploie en cascades majestueuses et rafraîchissantes, transformant le paysage en un tableau vivant où l’eau chante en harmonie avec la nature environnante.

La première partie de la montée se déroule sur une route sinueuse, bordée de sous-bois denses où les frênes et les érables tissent un toit feuillu au-dessus des clairières lumineuses, tapissées de prairies verdoyantes. Les rayons du soleil jouent à cache-cache avec les ombres, créant un spectacle naturel fascinant.  
Près du hameau pittoresque de Mounes, que le GR65 ne traverse pas, le GR65 délaisse l’asphalte pour la terre battue.   
Ce sentier, parsemé de rares cailloux, serpente sur plus d’un kilomètre à travers un sous-bois dominé par les feuillus, où les conifères se font discrets. La pente varie, oscillant entre des inclinaisons douces de 10% à 15%, offrant un défi agréable aux randonneurs.
Le sentier alterne entre les profondeurs ombragées du sous-bois et les lisières des clairières. Ici, les châtaigniers, bien que maigres et chétifs, s’efforcent de s’épanouir, tandis que les rares chênes et les érables omniprésents rivalisent d’espace avec les frênes. Les charmes et les hêtres, jadis souverains de cette dense forêt, se montrent désormais timides, cachés parmi le fouillis végétal.
La pente n’est pas toujours forte, et le sentier monte souvent par paliers. Tantôt il s’étire sur une terre brunâtre et lisse, tantôt il s’encombre de racines traçantes et de grosses pierres, transformant la randonnée en une aventure changeante. La forêt, par endroits, revêt une atmosphère magique, comme si elle était tout droit sortie d’un conte de fées. 
Plus haut, un court passage présente une inclinaison plus sévère, dépassant les 15%, ajoutant une touche d’intensité à cette ascension, pas toujours paisible.
Plus haut, la pente s’adoucit et le sentier traverse une vaste étendue de hautes herbes, ondulant sous la brise. Au loin, un tunnel se profile, vestige silencieux de l’ancienne ligne de chemin de fer. Ce n’était certes pas un TGV qui passait ici au siècle dernier, car la pente restait suffisamment abrupte pour défier les locomotives de l’époque, descendant vers Bourg-Argental. On imagine aisément le train effectuant une boucle pour atteindre les contreforts du bourg, niché bien plus bas.
Le sentier achève alors sa montée et rejoint ensuite une petite route goudronnée, vraisemblablement construite en grande partie sur l’ancienne voie ferrée, au niveau du hameau paysan de Badol.
Le GR65 suit cette route, en douce montée, pendant près de deux kilomètres, bordé de forêts denses et mystérieuses.
Ici, les érables rabougris et les grands frênes dominent le paysage, supplantant les autres espèces arboricoles. Une preuve tangible que vous marchez sur les traces de l’ancienne voie ferrée se trouve dans les ouvrages d’art qui subsistent encore, reliques d’un passé révolu, sans espoir de renaissance.  
La route traverse bientôt le hameau de Board, avec ses maisons de pierres claires, témoins d’une architecture rurale robuste et intemporelle.  

Section 4 : Prenez-vous pour le train

Aperçu général des difficultés du parcours : parcours sans problème, en pente douce. 

 

À partir d’ici, la route s’élève gracieusement, traçant son sillon à travers la campagne, avec une inclinaison douce mais persistante de 4%. Cette pente semble refléter l’ancien tracé ferroviaire reliant St Sauveur-en-Rue à Bourg-Argental, évoquant des souvenirs d’un temps où les trains à vapeur gravissaient ces hauteurs avec majesté. Peut-être ce tracé a-t-il été abandonné parce qu’il ne satisfaisait plus aux exigences modernes ? Malgré tout, le potentiel d’une modernisation n’a pas été exploré, et les ouvrages d’art demeurent, témoins silencieux d’un passé industriel. Quelle regrettable omission ! 
La route serpente à travers des bois touffus de feuillus, mais bientôt, les conifères imposants prennent le relais, dominant le paysage. Chaque arbre semble raconter une histoire, chaque branche chuchote des légendes anciennes.
À un tournant, un tunnel surgit de l’oubli, bordant la route comme un portail vers une autre époque. Peu après, on franchit le viaduc de la Poulette, majestueux ouvrage d’ingénierie du XIXe siècle, aussi vénérable que les locomotives qui autrefois le traversaient. Ce viaduc, avec ses arches élégantes, semble murmurer les récits des voyageurs d’antan.
De là, le regard s’étend à perte de vue sur la vaste et magnifique forêt du Tallard, véritable cathédrale de verdure. Les conifères s’élancent vers le ciel, leurs cimes se perdant dans l’azur. Cet immense poumon vert, où chaque arbre est une note dans une symphonie naturelle, offre une sérénité infinie et un spectacle grandiose.

D’un ouvrage d’art à l’autre, la route serpente sous l’ombrage généreux des grands arbres. Ces constructions d’exception sont aussi fascinantes et énigmatiques que les vestiges des cités romaines, témoins silencieux d’une époque révolue.

Les feuillus s’entrelacent au-dessus de la route, créant un véritable toit protecteur où la lumière filtre doucement, baignant tout dans une ambiance de sérénité et de fraîcheur. C’est un univers où chaque bruissement de feuille est une mélodie apaisante pour l’âme voyageuse.
Plus loin, la route parvient à la gare de St Sauveur-en-Rue. “St Sauveur-en-Rue, tout le monde descend !” résonne encore dans l’écho de cette gare fantôme, où subsiste encore la billetterie. Jadis, les voyageurs devaient entreprendre une marche à pied à travers le vallon pour atteindre le bourg, de l’autre côté. Est-ce par nostalgie que cette triste gare est conservée, pour rappeler aux habitants d’ici les jours révolus de la locomotion à vapeur ? 
Le GR65 ne mène pas au bourg mais suit plutôt la Via Fluvia, baptisée ainsi en 2013. Cette voie verte, utilisée en majorité par les cyclistes, née de la reconversion d’anciennes voies de chemins de fer abondantes dans le Massif du Pilat, trace sa route pour relier la Loire au Rhône, passant par le col du Tracol.  

La cohorte des feuillus continue d’escorter le marcheur. Les érables et les frênes règnent en maîtres, dominant le paysage de leur stature noble et ombrageuse.

À la sortie de la forêt, la route atteint le lieu-dit Le Sapet. En contrebas, de l’autre côté du vallon, s’étendent les toits rouges caractéristiques de St Sauveur-en-Rue, comme un rappel vivant de l’activité humaine et de l’histoire qui façonnent ce beau et paisible paysage. 

Vous approchez bientôt du terme de votre voyage le long de l’ancienne voie ferrée et de ses remarquables ouvrages d’art. 

Section 5 : Dans la forêt de Taillard

Aperçu général des difficultés du parcours : parcours casse-pattes, avec le plus souvent de fortes pentes, mais jamais au-dessus de 20% d’inclinaison. 

 

Sur la voie ancienne du chemin de fer, maintenant apaisée, encore quelques instants de respiration. Un affluent anonyme descend en cascade des hauteurs boisées, se frayant un chemin vers la rivière Déôme en contrebas. C’est là que le GR65, fidèle à sa nature vagabonde, s’écarte de la voie principale, croisant fugacement ce nouvel itinéraire cyclable, encore vierge de promesses.   
Au croisement, une modeste route tourne à angle droit, s’élevant avec détermination à travers la forêt, jusqu’à atteindre le hameau de La Chaussée, un peu au-dessus, qui annonce la montée éprouvante vers le Col du Tacol.
Là-haut, le GR65, bravant l’asphalte, se perd dans un sentier rocailleux, un vrai champ de bataille, un dédale de cailloux pointus s’incrustant impitoyablement dans les semelles de vos chaussures.
La pente s’élève abruptement à plus de 15% à travers les prés, longeant une haie de feuillus qui marquent l’entrée majestueuse dans la forêt. Le sol calcaire sous vos pieds amplifie chaque pas, rendant l’ascension encore plus ardue, les cailloux roulant sous le poids de votre effort.
Les déclivités ne franchissent jamais le seuil des 20%, mais demeurent exigeantes au cœur de la forêt. Les cailloux persistent, tandis que les feuillus progressivement cèdent la place aux conifères à mesure que l’altitude frôle les 900 mètres, un climat que les feuillus n’apprécient guère. Ici et là émergent quelques épicéas, quelques pins, mais c’est le royaume des majestueux sapins blancs pectinés qui peuplent la forêt du Taillard.
La balade se transforme en une expérience extraordinaire et vivifiante sous la voûte des grands sapins, droits comme des colonnes, leurs branches lourdes parfois s’inclinant jusqu’au sol. Chaque pas résonne dans ce sanctuaire naturel, où la beauté brute des paysages se mêle à une sérénité profonde, tandis que les parfums de résine et de terre humide imprègnent l’air, invitant au recueillement et à l’admiration devant tant de splendeurs.
Le large chemin forestier s’ouvre bientôt après une demi-heure d’effort, menant à l’abri d’Aiguebelle à 966 mètres d’altitude. À proximité, une aire de pique-nique invite à une pause bien méritée. Depuis Bourg-Argental, vous avez déjà gravi plus de 400 mètres de dénivelé positif, avec encore 250 mètres à franchir pour atteindre le sommet de cette étape à 1250 mètres d’altitude.

Cet abri dépasse sa fonction première de repos et de restauration. Certains pèlerins, bravant les éléments et la proximité des animaux sauvages, y passeront parfois la nuit, trouvant refuge dans ce coin de paradis sauvage.

À partir de l’abri, la pente s’adoucit légèrement, oscillant entre 10% et 15% sur près d’un kilomètre et demi. Des nuances infimes mais significatives pour les jambes et le souffle qui poursuivent leur ascension.  
La forêt déploie ici toute sa magnificence. Heureusement, le chemin s’est adouci, les cailloux se font moins présents et le sol se teinte de brun typique des sous-bois de conifères. Les sapins, fièrement exploités par les forestiers, s’alignent en majesté le long du chemin.
Plus haut, la pente s’aplanit et le chemin serpente presque à plat sur quelques centaines de mètres. La mousse s’étend doucement le long du chemin, témoignant d’une humidité constante propice à la vie des champignons, comme les girolles, pour qui sait les dénicher en saison.
Dans ce bois enchanteur où la magie semble infuser chaque brin d’air, règnent en souverains incontestés les majestueux sapins pectinés, les sapins blancs. Ils ont étouffé les velléités des autres espèces, s’élevant telles des reines de beauté rivalisant d’élégance, tendant leurs cimes pour capter la moindre parcelle de lumière. Lorsqu’ils trouvent l’espace nécessaire, ils s’épanouissent pleinement, mais parfois, pris au sein de la dense forêt, ils ne sont que quelques troncs dégarnis, couronnés d’une maigre touffe de verdure en leur sommet.   
Plus loin, sur un court tronçon, le chemin reprend de la vigueur et de l’inclinaison, dépassant les 15% sur la terre brune, largement dépourvue de cailloux.   

À présent, vous atteignez l’altitude de 1090 mètres, ayant gravi environ 150 mètres sur 2,8 kilomètres depuis l’Abri d’Aiguebelle. Une ascension raisonnable, n’est-ce pas ? Vous vous trouvez à moins d’un kilomètre du col de Tracol et à quatre kilomètres des Sétoux.

Section 6 : Une longue bosse entre le Col du Tracol et les Sétoux, pour le plaisir

Aperçu général des difficultés du parcours : parcours casse-pattes, avec le plus souvent de fortes pentes, mais jamais au-dessus de 20% d’inclinaison. 

 

A ce point du parcours, vous marchez un peu au-dessus du col du Tracol. Dans la quiétude majestueuse des hauteurs, là où le ciel épouse la terre et où les nuances changeantes du paysage ensorcellent les sens, chaque pas est une danse avec la beauté de la nature. Le chemin redescend alors vers le col du Tracol, serpentant gracieusement, descendant en courbes douces vers la vallée.

La forêt se dresse comme une cathédrale verte. La forêt est presque divine par ici, surtout quand il fait beau comme aujourd’hui.

Le chemin arrive rapidement à une bifurcation où il trouve un autre chemin de randonnée, le GR7, qui lui revient du col et continue conjointement avec le GR65 pour quelques centaines de mètres. Attention ici ! Le GR65 ne va pas vers le col. C’est surtout, juste au-dessus, qu’il faut prendre le bon chemin. Le GR7 part à gauche vers les Cévennes. Le GR65, le Chemin de Compostelle s’en va à droite en direction de Montfaucon.  On ne peut pas se perdre, le panneau indiquant le gîte des Sétoux, la Riboule.
Le chemin, loin de s’apaiser après le col, s’élève encore avec détermination à travers les sapins majestueux. Vous avez franchi un col, et le chemin continue de monter. C’est assez curieux, non ? Chaque mètre gagné est une conquête sur la pente escarpée, chaque souffle une méditation silencieuse dans l’ombre fraîche des géants verts. Les pierres anciennes émergent çà et là, témoignages solides de la résilience de ce paysage immuable. Et tandis que la forêt s’étend dans une profusion de vert, le chemin s’évanouit par moments dans la lumière tamisée, créant un jeu d’ombre et de lumière digne des grands maîtres impressionnistes.
Plus haut, la pente diminue et le chemin continue sa marche en avant à plat ou en légère montée. Chaque instant ici est une symphonie où se mêlent les notes de la nature sauvage et la mélodie apaisante du silence. Chaque détour révèle un tableau vivant, une scène de théâtre où le spectacle est intemporel et toujours renouvelé.  
Au lieu-dit Roc du Tronc, l’horizon se dévoile dans toute sa splendeur, signant la fin de l’ascension ardue. Le chemin, désormais plus doux, serpente à travers une forêt éclaircie, où les rayons du soleil filtrent à travers les frondaisons parsemées. Chaque pas résonne avec légèreté sur le sol tapissé de mousse, dans ce tableau vivant où la nature semble reprendre sa respiration après l’effort de l’ascension.  
Peu après, le chemin émerge des bois et commence sa descente gracieuse vers les Sétoux, où la présence humaine se fait sentir à travers une touche subtile de civilisation. C’est comme si la transition de la solitude forestière vers l’activité humaine apportait un nouvel élan à l’exploration, après avoir traversé tant de kilomètres à travers les bois.  
La descente, bien que brève, réserve son lot de défis avec des pentes soutenues, oscillant entre 10% et 15%, tout en offrant des vues apaisantes sur les pâturages et les étendues campagnardes.  
Le GR65 arrive finalement au sommet du village, là où le chemin de terre cède la place à un ruban de goudron lisse.  
C’est ici, aux Sétoux, que l’esprit du voyageur trouve un havre quasi indispensable, dans une contrée où les hébergements se font rares. Le village, pittoresque de pierres séculaires, abrite un vaste gîte et une auberge où l’on peut savourer la cuisine locale et se ressourcer après les rigueurs du chemin.  

Au cœur de la place du village, adossée à la chapelle, une stèle solennelle se dresse comme un rappel poignant d’une histoire de courage et de sacrifice. Elle honore l’équipage d’un bombardier américain qui, lors des tourments de 1944, a vu son appareil s’embraser et s’écraser non loin du hameau. Dix hommes ont miraculeusement survécu en sautant en parachute, à l’exception tragique d’un mitrailleur dont le parachute n’a pas ouvert. En 1995, cet acte héroïque a été immortalisé par l’érection de ce monument commémoratif, inauguré en présence des membres encore vivants de l’équipage. La place même porte le nom du sergent disparu, perpétuant ainsi le souvenir de leur bravoure au-delà des âges.

Logements officiels sur la Via Gebennensis

 

  • Domaine de l’Astrée, Bourg-Argental l’Allier ; 04 77 39 72 97 ; Gîte, cuisine
  • Gîte Christine Rouchouse, 4 Route de Graix. Bourg-Argental; 06 82 83 74 39 ; Gîte, repas, petit déj.
  • L’isba de la Tortue, 18 Rue du Rhône, Bourg-Argental; 06 83 88 47 03 ; Gîte, repas, petit déj.
  • Le bulgarana, 39 Blvd Almendet, Bourg-Argental; 06 58 29 99 91 ; Gîte, repas, petit déj.
  • Joseph Odouard, 12 Rue Mandarel, Bourg-Argental; 04 77 39 62 60/06 20 52 54 99 ; Ch. d’hôte, repas, petit déj.
  • Le Petit Jardin, 34 Avenue de la Résistance, Bourg-Argental; 06 87 84 24 28 ; Hôtel, repas, petit déj.
  • Hôtel Le Relais, 35 Rue du Dr Guyotat, Bourg-Argental; 04 77 39 61 21 ; Gîte, repas, petit déj.
  • Agnès et Bernard Courbon, Mounes; 04 77 39 18 15/06 30 31 84 01 ; Gîte, repas, petit déj.
  • Camping Les Reynières, 29 Rue du Tracol, St Sauveur-en-Rue; 07 62 23 24 11 ; Chalets, camping-cars, tentes, repas, petit déj.
  • Monique Poulenard, Le Combalou ; Les Sétoux; 04 71 61 96 41/06 29 45 00 47 ; Gîte, repas, petit déj.

Accueils jacquaires (voir introduction)

  • Bourg-Argental (4)
  • St Sauveur-en-Rue  (1)

Si l’on fait l’inventaire des logements, le logement ne pose pas de problèmes majeurs. Aux Sétoux, le gîte peut accueillir jusqu’à 50 personnes. Pour plus de détails, le guide des Amis de Compostelle tient le registre de toutes ces adresses, ainsi que des bars, restaurants ou boulangeries sur le tracé

N’hésitez pas à ajouter des commentaires. C’est souvent ainsi que l’on monte dans la hiérarchie de Google, et que de plus nombreux pèlerins auront accès au site.
Etape suivante : Etape 12: De Les Sétoux à La Papeterie
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